Un phénomène d’affaissement de la chaussée qui prend forme d’une cavité souterraine, sous l’escalier des palmiers permettant de rallier la cité Khalifat Ben Mahmoud à Arzew, menace la sécurité des piétons.
Les usagers déplorent d’ailleurs que les responsables de leur ville, n’usent pas de leurs prérogatives et des grands moyens pour régler définitivement ce problème qui peut d’ailleurs engendrer des deuils.
Selon les citoyens du quartier, un gouffre, digne des mystérieuses cavernes, a fait son apparition en amont sous la suite de marches, dévalant de la route périphérique et menant à la cité Khalifat Ben Mahmoud.
Cette structure en béton armé utilisée comme raccourci par les piétons pour regagner la gare routière ou le marché de la cité Ben Boulaïd, situés en contrebas, connaît un abaissement sérieux, à cause de l’affaissement du petit canal de maçonnerie passant sous la route périphérique afin de permettre l’écoulement et le drainage des eaux de l’Oued Zabana qui prend forme sur les hauteurs du mont boisé de Sidi Moussa.
La déformation de ce dalot hydraulique progresse de jour en jour et prend une forme visible ventrue vers le bas de cette double voie express. Ce qui accentuerait davantage la charge pour ne laisser aucune issue pour l’eau de pluie, se trouvant à la surface de la route pour s’échapper, non pas par le dalot, mais par les soubassements de cet escalier public, engendrant de ce fait une véritable grotte souterraine sous ces marches.
Or, comme cet escalier représente la seule issue à cet endroit, vu qu’il débouche sur la Cité Khalifat Ben Mahmoud, celui-ci avec ses défauts surtout la nuit et le manque d’éclairage public, peut s’avérer dangereux actuellement pour toute personne qui s’aventure à proximité de ce trou béant sécurisé avec des moyens de bord, tels que les branchages d’arbre. «Qu’attenddonc la commune pour opérer les travaux nécessaires? C’est une question de sécurité publique», s’interroge un citoyen
obligé d’user de cet escalier quotidiennement.
Enfin, ne dit-on pas qu’il «vaudrait mieux prévenir que guérir»? Attendons nous qu’un malheur endeuille une famille pour régler un problème aussi simple? Ça n’a aucun sens. A bon entendeur.
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