Devant être livrée en mars 2012, la piscine semi-olympique d’Arzew, tarde à être remise aux autorités compétentes, comme prévu par le cahier des charges prescrivant 28 mois de réalisation et ce, au grand dam de la population locale.
En effet et en dépit des garanties fournies en ce sens par le site de construction du futur bassin artificiel se trouvant au niveau de la cité Khalifat Ben Mahmoud à Arzew, celui-ci est toujours à l’état de chantier, consommant ainsi et de loin la durée initiale de réalisation de cette infrastructure de natation.
Avec un tirant d’eau d’une capacité de remplissage de 1.035 mètres cube d’eau, le premier bassin pour adultes s’étale sur une longueur de 25m sur 20m de large, pour une profondeur de 2,07m.
Le second bassin dédié aux plus jeunes nageurs prévoit un coefficient de remplissage de 105 mètres cube d’eau, soit 15 mètres de longueur, 10m de largeur et enfin un creux de 0,70m seulement pour des raisons de sécurité.
Le site abrite également une aile administrative de 177m2, assortie d’une salle de musculation et d’une cafétéria d’une superficie de 80 m2. La dite infrastructure sportive dont le taux d’avancement des travaux avoisine actuellement les 90%, est couverte par une charpente métallique très étanche et renferme également les vestiaires, le rayon de la chaufferie et enfin un sous-sol permettant d’abriter les locaux techniques.
Enfin, six colimaçons de 35 m chacun sous forme de gradins d’une contenance de près de milles places ont été édifiés du côté sud de la piscine dont la remise officielle avait été arrêtée, rappelons-le, au début de l’année 2012. Rappelons que les travaux de la future piscine semi-olympique ont été lancés en fin 2009 et que les travaux se poursuivent, battant tous les records en termes de retard.
Notons que la réalisation de cet ouvrage sportif rentre dans le cadre de la généralisation de la pratique sportive de masse sur l’ensemble du territoire national et surtout la natation, très conseillée par les médecins pour remédier au mal de l’asthme, une pathologie dévastatrice dans le milieu de la population locale, surtout
juvénile qui reste très vulnérable face à la pollution atmosphérique se répandant des torches pétrochimiques de la zone industrielle, très proches de la ville d’Arzew et au fort taux des maladies respiratoires.
De ce fait, la natation dont les bienfaits sont prouvés médicalement, peut jouer un rôle majeur dans la préservation de la santé publique. Les travaux de finition de la piscine d’Arzew sont en cours, alors que sa jumelle à Gdyel est entrée en service depuis belle lurette.
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