Le site abritant le marché hebdomadaire d’Arzew,organisé tous les samedis matin sur la rive nord de l’Oued ElMohgoun, longeant la cité Khalifat Ben Mahmoud, n’a pas fait de mesure de nettoiement, et ce, pour la quatrième semaine consécutive, laissant apparaitre un décor pour le moins que l’on puisse dire «indu» pour l’image de marque de la seconde métropole de la wilaya d’Oran.
Ce lieu de négoce est fréquenté par plus de 1.000 marchands aléatoires, venus des divers recoins de la région et exerçant leurs activités commerciales dans des conditions sanitaires qui laissent à désirer.
Ceci dit, depuis plusieurs semaines, les services de nettoiement de la commune pétrolière, ont omis d’enlever les restes générés par l’activité commerciale, puisque ce marché à ciel ouvert est dépourvu de poubelle publique. Du coup, les immondices non évacuées sont étalées sur le site à la faveur des vents et du soleil, représentant un véritable problème de santé publique, pour la population avoisinante, puisque les déchets laissés sur place depuis plusieurs jours déjà, génèrent des odeurs nauséabondes, des insectes et autres vecteurs des pathologies épidémiologiques.
Le pire est à craindre, si rien n’est fait dans les jours à venir, car ils sont des milliers de gens qui fréquentent ce marché central et la prolifération de maladies graves, accentuée par l’accroissement de la chaleur à l’approche de la saison chaude.
Un problème donc de gestion, de manque de suivi et de non surveillance des services compétents à qui il va falloir trouver remède dans les plus brefs délais. Normalement, le vice- président d’APC et déléguée de la division de la santé, de l’hygiène, assainissement et environnement dépendante de la commune d’Arzew, devrait en principe procéder à des mesures disciplinaires à l’encontre des responsables municipaux qui participent par leur laxisme, à transformer la ville pétrolière en une cité salissante et établir de la sorte un plan d’évacuation des immondices pour
une solution durable.
Le marché hebdomadaire doit être balayé chaque semaine comme cela était de coutume et doté de fûts-poubelles, pour éviter que les ordures jonchent le sol. En plus du problème des immondices, il est nécessaire de rappeler à Mme la déléguée de la division de la santé, de l’hygiène, l’assainissement et l’environnement, dépendante de la commune d’Arzew, que le marché hebdomadaire est laissé pour compte, vu qu’il n’a pas fait l’objet d’une adjudication.
On notera également en ce sens que des informations circulent à propos d’indus adjudicateurs qui «rackettent» au grand jour les marchands du marché hebdomadaire et ce, à défaut d’un receveur officiel désigné par un adjudicateur en bonne et due forme.
La vacance de la fonction d’un appariteur entraîne une perte sèche à la municipalité qui a ainsi besoin de ressources financières tirées au profit de ce marché, pour la réhabilitation de la chaussée de ce site commercial qui est complètement défoncée, du bureau de l’adjudicateur transformé en urinoir et surtout la réouverture des toilettes publiques squattées par un individu sans scrupule.
La négligence des vendeurs est également décriée, car non habitués apparemment à la gestion de leurs déchets.Ces derniers abandonnent leurs produits, sujets au pour rissement, dans plusieurs endroits.
Cette habitude a donc créé des monticules de détritus dans le souk et sur les deux rives de l’Oued El-Mohgoun, créant ainsi des situations très gênantes pour la population locale, d’autant plus qu’il s’agit d’atteinte à l’environnement et à la santé publique.
Les odeurs des produits décomposés et abandonnés à même le sol rendent évidement l’atmosphère écœurante et insupportable pour la clientèle forcée de faire ses emplettes dans ce marché, du fait qu’elle n’a pas d’autre choix.
La responsabilité du nettoyage incombe avant tout à la commune. C’est à elle, aux yeux de la loi, que revient le devoir de prendre en charge la collecte des déchets, notamment le service d’hygiène communal qui doit veiller à la salubrité et à l’hygiène publique des marchés.
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