La Cité Mustapha Ben Boulaïd , jouissant à l’instar des autres quartiers de la ville pétrolière de l’éclairage public et à la surprise de ses habitants, est restée éclairée, avant hier, durant la journée, mais pas la nuit dans une partie de ses ruelles, comme en témoignent plusieurs citoyens.
Cette dépense d’énergie qui n’a d’autre nom que le gaspillage, va à l’encontre des intérêts de la commune d’Arzew, déjà confrontée à un problème de trésorerie et qui va sûrement payer très cher la prochaine facture de l’énergie électrique.
Signalons qu’au moment du dit dysfonctionnement inexpliqué, aucun camion de dépannage de l’éclairage public n’a été aperçu dans les parages. Ce qui ne laisse présager d’aucune panne quelconque dans le réseau local des points lumineux.
Pire, ce même éclairage qui est dispensé de jour, est souvent coupé la nuit venue, dans plusieurs points de la ville d’Arzew, à cause de pannes fréquentes. Il faut dire que nombreuses sont les cités populaires qui ont vraiment besoin d’être éclairées, la nuit surtout, pour donner l’occasion aux gens de circuler et de rejoindre les mosquées pour y accomplir les prières d’El-Ichâ et Esob’h, sans être bouffés tous crus par les hordes de chiens errants ou agressés par les pickpockets qui guettent les passants dans l’obscurité.
Il faudrait donc mettre fin à cette situation de dépense énergétique inutile qui veut que les lampadaires restent allumés de jour, pour être peut être éventuellement éteints la nuit et ce, pour des raisons liées, dans la majeure partie des cas, au manque d’entretien sérieux.
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