La commune d’Arzew s’apprête à mettre en branle une mesure règlementaire, visant à recouvrer les sièges des toilettes publiques utilisés à mauvais escient ou carrément fermés pour diverses raisons, notamment la dégradation des lieux, apprend-on de sources communales crédibles.
Selon celles-ci, ladite décision de la collectivité locale d’Arzew qui vient en réponse aux doléances des citoyens rentre dans le cadre et l’application d’une stratégie de récupération des biens communaux, en particulier les WC publics, détournés de leurs vocations initiales, au grand dam de la population locale qui s’est plainte à plusieurs reprises aux autorités compétentes sur cet état de fait,
mais en vain.
Selon nos sources, des mises en demeure ont été prescrites en ce sens et sont sur le point d’être expédiées à l’intention des occupants, de rouvrir d’abord ces toilettes publiques dans les plus brefs délais et d’assurer une prestation de service au bénéfice des usagers, comme imposé dans le contrat de location paraphé entre les exploitants et la partie propriétaire des lieux, en l’occurrence l’APC d’Arzew.
A ce titre, on notera que la municipalité pétrolière compte au moins huit bâtisses classées, lieux pourvus d’installations sanitaires.
Malencontreusement, tous ces WC sont clos pour diverses raisons, parfois illogiques, comme c’est le cas d’ailleurs, des toilettes publiques se trouvant dans l’enceinte de l’ancienne gare de chemin de fer d’Arzew, fermées aux usagers et modifiées illégalement en pépinière. Le même constat est consigné également pour le petit urinoir réservé aux hommes, qui se trouve sur la Place La Sirène et qui a été transformé en kiosque.
Dans le même contexte, la commune d’Arzew envisage également à lancer d’autres mises en demeure aux dépens de gérants de toilettes publiques, récalcitrants pour rouvrir ces sanitaires dans les plus brefs délais.
Les exemples les plus édifiants sont entre autres les toilettes publiques existant au niveau du jardin d’essai, dans le quartier La Marine, fermées depuis belle lurette et surtout les sanitaires de la gare routière, nécessitant une rigueur dans les horaires d’ouverture et surtout une hygiène permanente,
car elle laisse à désirer actuellement.
De même que les WC du parc vert et du souk hebdomadaire qui sont fermés pour des raisons inexpliquées, contraignant les personnes à faire leur besoin naturel en plein air.
Sans omettre de signaler, l’état dégradable des seules vespasiennes en service dans la ville d’Arzew, à savoir ceux du marché du centre ville, méritant une attention particulière. Les lieux sont infects et l’odeur des urines empeste ce passage.
A noter que des toilettes publiques spécifiques aux femmes n’existent pas à Arzew, et à cause de cet atermoiement, les personnes de sexe féminin évitent de sortir. En revanche, les hommes sont plus chanceux, puisqu’ils optent pour les toilettes des cafés ou tout simplement les mosquées durant les heures de prières.
Dans la foulée, nos sources signalent qu’en cas de non réponse, des avis d’appels d’offres seront lancés par le service des marchés de la commune d’Arzew dans le cadre de la mise en concession de l’exploitation des toilettes publiques.
La location de ces espaces permettra à la commune de renflouer ses caisses d’un côté et de l’autre, se décharger d’une gestion de ces structures qui n’est pas toujours de tout repos pour les services d’hygiène de la commune, chargés également de fouetter d’autres chats.
A l’heure où l’on parle de promotion de l’activité commerciale et du tourisme localement, il serait urgent de réhabiliter ces espaces indispensables à une capitale pétrolière digne de ce nom. Dans le contexte cité et toujours selon nos sources, la municipalité pétrolière prévoit aussi l’acquisition d’une
dizaine de vespasiennes semi automatiques pour être en adéquation avec le nombre grandissant de la population, particulièrement en été sur le littoral.
Elles seront placées au niveau des grandes artères de la ville, près des jardins, des stations de taxi, des gares et autres espaces publics et surtout près du siège de la grande poste d’Arzew, visité par un grand nombre de citoyens retraités qui souffrent de maladies chroniques, tels que le diabète ou l’hypertension artérielle.
L’ouverture de ces endroits est plus qu’urgente, car les principales artères d’Arzew, notamment certains lieux publics sont devenus, depuis quelque temps, de véritables urinoirs à ciel ouvert.
Les toilettes publiques sont une nécessité pour une ville qui tend à devenir un carrefour industriel et touristique à l’échelle nationale et internationale, avec la présence entre autres de coopérants étrangers à longueur d’année.
Les scènes désolantes d’uriner dans les recoins ne disparaîtront du paysage urbain, que si les toilettes publiques font partie du tissu de la seconde agglomération de la wilaya d’Oran. Promouvoir le civisme, c’est aussi le rôle de l’APC.
Elles seront placées au niveau des grandes artères de la ville, près des jardins, des stations de taxi, des gares et autres espaces publics et surtout près du siège de la grande poste d’Arzew, visité par un grand nombre de citoyens retraités qui souffrent de maladies chroniques, tels que le diabète ou l’hypertension artérielle.
L’ouverture de ces endroits est plus qu’urgente, car les principales artères d’Arzew, notamment certains lieux publics sont devenus, depuis quelque temps, de véritables urinoirs à ciel ouvert.
Les toilettes publiques sont une nécessité pour une ville qui tend à devenir un carrefour industriel et touristique à l’échelle nationale et internationale, avec la présence entre autres de coopérants étrangers à longueur d’année.
Les scènes désolantes d’uriner dans les recoins ne disparaîtront du paysage urbain, que si les toilettes publiques font partie du tissu de la seconde agglomération de la wilaya d’Oran. Promouvoir le civisme, c’est aussi le rôle de l’APC.
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