Malgré l’arrêté municipal, les décharges sauvages continuent de proliférer
Manifestement, rien ne semble dissuader les auteurs d’actes criminels d’atteinte à la nature, à l’environnement immédiat, au bien-être et au cadre de vie des citoyens.Et pour cause, au vu de la multiplication de tels actes, ni l’être humain dans un espace agréable et verdoyant, ni la flore ou la faune dans leur environnement naturel, ne sont épargnés par les actions dévastatrices de ces destructeurs de l’écosystème. Pas même le panneau signalétique mettant en exergue l’arrêté municipal numéro 189, daté du 19 mai 2009 interdisant tout largage de détritus sous peine de mise en fourrière du véhicule transportant ces déchets pour une durée de six mois, n’est dissuasif pour ces dévastateurs de la nature. Ainsi, la forêt de Sidi Moussa, massif boisé de centaines de différentes espèces d’arbres, surplombant les hauteurs de la ville d’Arzew, commence à être souillée par des tas de déchets et autres restes de matériels de construction ou de démolition, transformant ce massif forestier en une décharge sauvage à ciel ouvert.
Une véritable catastrophe écologique aux portes de la ville
Les nombreux camionneurs déchargeant les décombres au sein de cet espace sylvicole longuement apprécié par la population en quête d’évasion, sont mis à l’index, décriés par tous les amoureux de la nature et de ses espaces sains et verdoyants et sont désignés du doigt à l’origine de ce drame écologique. En effet, certains témoignages accusent ouvertement ces camionneurs de larguer leurs déchets au niveau de certains points de cette forêt vestige de la ville, notamment aux abords de la troisième pénétrante reliant la cité Emir Abdelkader (ex-Plateau) à la commune de Gdyel.
Ainsi, par un sordide calcul de gain de temps et de rentabilité de ne pas déverser leurs cargaisons à la décharge municipale située à la sortie de la ville, lieu de vidange autorisé pour récolter tous les débris et déchets, ces camionneurs font fi de la loi, et au détriment d’un environnement sain, vident les débris générés par la démolition des vieilles habitations occupées par les bénéficiaires des 200 logements sociaux au niveau de la localité d’El Mohgoun.
A cause de la persistance de ces prtaiques inciviques, différents lieux de la forêt de Sidi Moussa ont été transformés en vraie décharge sauvage à ciel ouvert, dont le décor et l’ornement naturel de cette richesse forestière sont entachés et enlaidis par la bêtise et l’inconscience humaine.
Pourtant, un simple barrage de sécurité bloquant la seule issue qui mène à ce paradis terrestre suffirait à donner à réfléchir à ces destructeurs de la nature en les sanctionnant par des mesures coercitives très lourdes. La conservation des forêts, la commission de sécurité de la daïra, la municipalité d’Arzew ont également une responsabilité à prendre dans ce drame écologique qui a tendance à s’amplifier si aucune mesure de préservation de l’environnement n’est prise d’urgence.
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