La crèche communale de la ville d’Arzew, se trouvant dans le quartier Les Chevriers, manque terriblement d’espace et d’équipements éducatifs et ce, pour assurer le gardiennage de tous les enfants des parents qui la sollicitent.
Cette infrastructure pédagogique exerçant sous la bannière du bureau d’aide sociale communale BASC d’Arzew, est en mesure de prendre en charge plus d’une centaine d’enfants et ce, dans le cas où les conditions d’accueil et d’encadrement éducatif seraient réunies. En dépit que celle-ci soit dotée d’une chaudière de dernier cri, le chauffage central manque cruellement dans cette garderie et les enfants, en bas âge et grelottant de froid, ont du mal à suivre les séances éducatives et
d’animation, conçues par les maitresses biens dévouées pourtant dans l’exercice de leurs fonctions respectives, de l’aveu même des parents.
«Notre garderie a besoin d’une attention particulière de la part des pouvoirs communaux qui fera d’elle une crèche digne de ce nom», dira Mme Akila, la directrice du BASC.
Notre interlocutrice nous brossera d’ailleurs un tableau sur le manque et autres défaillances qui enfreignent la prestation de service au niveau de cette maternelle qui accueille tous les enfants, issus des quartiers limitrophes tels que La Guetna, Les Chevriers, La Marine, Les Jardins et le centre-ville d’Arzew.
Dans cet ordre d’idées, la directrice du BASC énumère, tout d’abord une carence en chaufferie, ensuite un manque cruel en matériels pédagogiques et d’animation, tels que l’audiovisuel, les jeux de société et toboggans, des climatiseurs et surtout un espace vert récréatif et de détente pour les mômes qui sont au nombre de 120, dont l’âge varie entre 2 et 4 ans et sont encadrés par cinq éducatrices et une équipe médicale».
Dans la foulée, on indiquera que les infrastructures existantes se limitent à un petit dortoir, un salon, un bureau administratif et une grande salle séparée en classes. A l’extérieur, nous avons une petite aire de jeu dotée de glissières pour enfants détériorées nécessitant un remplacement, avec un apport en sable pour freiner les chutes.
Notons que cette crèche a pour rôle fondamental de pallier au mieux l’absence des parents, tout en permettant à l’enfant de découvrir la vie en collectivité. En somme, l’objectif pédagogique ne pourra en aucun cas être matérialisé du moins pour le moment, suite à la situation de dégradation déplorable dans laquelle se trouve cet établissement, délaissé durant des années.
Une question qui reste d’ailleurs toujours sans réponse, c’est celle de connaître la raison pour laquelle les décideurs attendent toujours le pourrissement pour agir. Sachant que des rapports sur l’état de cette crèche a été déjà établi par le BASC et remis à qui de droit. Mais personne n’a réagi. Est-ce parce que ce sont des enfants? Méfiez-vous, ces innocents ont un éminent protecteur divin pour prend leur défense!
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