Couvrant trois daïras et recevant plus de 800 abonnés par jour
Devant recevoir les abonnés des multiples communes des daïras d’Arzew, de Béthioua et dernièrement ceux de la daïra de Gdyel car leur réseau local est inexploitable, le seul préposé au guichet de l’agence Algérie Télécom d’Arzew ne sait plus où donner de la tête, tant l’influence des clients est envahissante. En effet, lors d’une visite hier à midi à cette structure de prestations, l’affichage du système de numérotation indiquait que 802 abonnés ont été déjà reçus durant cette demi-journée par le seul agent de la première brigade. Un autre guichetier de la deuxième brigade prendra le relais l’après-midi, ce qui est insuffisant en matière d’effectif pour satisfaire tout ce monde issu des trois daïras de l’est de la wilaya d’Oran.
Parfois, affirment certains clients non satisfaits de certaines prestations techniques, des dérangement de téléphones ou d’internet, viennent verser leur colère sur l’agent ou sur le directeur de l’agence, comme cela s’est passé dernièrement où un abonné a littéralement cassé la porte vitrée du responsable. Venus pour une prestation en rapport avec le paiement des redevances téléphoniques ou de recharge de l’internet, de vente de cartes ADSL, d’installation d’accès à l’internet ou de téléphone, les nombreux clients envahissent la salle tôt le matin, heureusement que le système de numérotation existant facilite un peu la tâche au seul guichetier et au caissier qui ne trouvent pas un moment de répit pour se gratter la tête, pour attendre leur tour.
Seulement certains, heureusement minoritaires, ont tendance à provoquer le chaos en raison de leur nervosité et leur agressivité qui rendent la situation intenable pour les agents de faction et de guichet et du directeur de l’agence qui réserve le mardi comme journée de réception. Il faut mettre en exergue qu’il existait, ces derniers mois, deux agents durant toute la journée pour recevoir cet afflux d’abonnés, seulement on ne sait pas pour quelle raison la tutelle a décidé de ne laisser qu’un préposé au guichet pour affronter les nombreux clients, dont le nombre ne fait que s’accentuer avec les nouvelles constructions et cités de relogement. Au lieu de recruter les nombreux chômeurs universitaires qui battent le pavé à longueur de journée à la recherche d’un éventuel poste d’emploi, la tutelle grignote sur l’effectif existant pour, peut-être, faire des économies. Pourtant, cette institution est classée parmi celles qui font rentrer le plus d’argent.
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