La 2ème sûreté urbaine d’Arzew ouvre une enquête
L’enquête préliminaire sur l’assassinat, le mois écoulé, de deux jeunes harraga qui se trouvaient à bord d’une embarcation au large des côtes nationales, a été enclenchée par les inspecteurs de la police judiciaire relevant de la 2ème sûreté urbaine, sécurisant la grande cité Emir Abdelkader, ex-Les Plateaux ,apprend-on du chef de la sûreté de la daïra, le commissaire Ammour, lors du briefing de fin semaine.
Selon notre source d’information, les investigateurs de la police nationale, vont enquêter sur injonction du procureur de la République près du tribunal d’Arzew, sur les circonstances de l’assassinat de deux jeunes prétendants à l’Eldorado d’outre mer, survenu à la fin du mois écoulé, lors d’une traversée clandestine à bord d’une embarcation de fortune vers les côtes espagnoles.
D’après nos renseignements, ce sont les compagnons des deux victimes, arrêtés par les gardes côtes ibériques qui, craignant d’être mêlés au meurtre, auraient alors avisé par téléphone, le 25 novembre dernier et ce, à partir de leur camp de détention provisoire, la famille du défunt C.Y., né en 1994 et habitant la cité des 774 logements, sise dans le quartier Les Plateaux, l’informant de l’assassinat de leur progéniture
ainsi que celui d’un autre mineur, habitant le quartier USTO à Oran, par l’un des voyageurs clandestins qui se trouvait à bord de la même embarcation.
Que s’était-il donc passé à bord de cette barque durant ce voyage satanique? Pourquoi aurait-on tué ces deux jeunes à la fleur de l’âge? Qui était l’auteur de cette tuerie? Et où étaient les corps des deux victimes? Ce sont là les questions dont les réponses pourraient éclaircir les enquêteurs de la 2ème sûreté urbaine d’Arzew et ce, après le dépôt d’une plainte légale émanant des familles des défunts qui veulent absolument que les péripéties de cet assassinat soient mises à jour et que le ou les coupables soient transférés à la justice pour répondre de cet acte ignoble.
Notons que deux embarcations de petite taille, à leur bord 13 et 26 harraga, ont pris le départ le 13 novembre écoulé à partir de la crique rocheuse appelée «Méthanier» et située non loin du fameux phare de Cap Carbon, vers les côtes espagnoles. Cette tragédie s’est déroulée à bord de la première barque qui contenait 13 voyageurs clandestins et qui se seraient entre tués pour des raisons inconnues et que seule l’enquête policière préliminaire devrait en principe élucider dans les prochains jours et ce, après l’arrivée de tous les harraga, à savoir 39 prétendants à l’émigration clandestine vers l’Espagne où ils sont incarcérés, en attendant leur
expatriation vers leur pays d’origine.
Affaire à suivre.
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