Manque de sécurité à l’hôpital
Le personnel médical et paramédical de l’hôpital Nekkache Mohamed Es-Seghir d’El Mohgoun réclame plus de sécurité pour mener à bien leur mission, notamment le soir dans les structures des urgences. «Il n’y a pas une garde dans la soirée où le personnel soignant n’est pas victime d’une agression, physique ou verbale», confie un infirmier.
La situation est devenue préoccupante pour les médecins et infirmiers de garde qui interpellent les pouvoirs publics pour prendre les mesures de sécurité qui s’imposent.
Selon notre interlocuteur, «ces agressions sont perpétrées par des patients ou leurs proches qui les accompagnent, en exigeant d’être pris en charge tout de suite au niveau des UMC». Dans cette dernière (UMC), les violences sont en nombre important et le service de sécurité de l’hôpital n’y peut rien contre les agresseurs d’où la nécessité d’installer un poste de police afin de sécuriser cette structure, soutient-il.
Il est ànoter quel’hôpital El Mohgoun est situé dans une zone vulnérable, à la sortie de la localité. Il est vrai que parfois, affirme notre interlocuteur, «les conditions d’accueil laissent à désirer. Toutefois, les médecins et les paramédicaux font tout leur possible pour satisfaire les patients». L’insuffisance des équipements médicaux ne permet surtout pas de prendre d’une manière rapide les malades.
Outre la mise en place d’un poste de police pour sécuriser les lieux, «le secteur de la santé doit aussi renforcer les urgentistes en équipements médicaux», fait remarquer un parent d’un enfant venu solliciter des soins suite à un accident domestique.
De part et d’autre, chacun détient une part de responsabilité et pour atténuer les souffrances des malades et alléger la charge du personnel médical, celui-ci doit voir son effectif augmenté pour permettre aux médecins et infirmiers de se reposer, car la tension est souvent source d’incompréhension d’où ce climat d’insécurité.
Plusieurs correspondances émanant de la direction de l’hôpital ont été adressées à tous les services concernés de la tutelle pour répondre favorablement aux doléances du personnel médical et paramédical. Mais en vain, ces derniers travaillent toujours dans la crainte d’être un jour victime d’une agression physique.
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