L’ancien siège de l’école des sœurs qui se trouve au niveau du square du 1er Novembre 54 à Arzew, devrait bientôt se transformer en une résidence pour les associations, apprend-on de sources techniques concordantes. Cela fait plus d’une décennie que ce monument historique est délaissé et livré aux aléas du temps, indique-t-on auprès de nos sources.
Ce site qui abritait une école catholique durant l’ère coloniale et transformé en bureau de l’état-civil après l’indépendance, puis en célibatorium de la police durant les années 90, va bientôt entamer sa deuxième vie. Selon nos informations, l’immeuble en question d’une superficie de 2000 m2, menaçant ruine et englobant plus d’une vingtaine de grandes pièces avec fenêtres donnant sur la place, cour intérieure et jardinets, va être réaménagé en foyer haut de gamme pour les congrégations locales, dépourvues à l’heure actuelle de sièges pour leurs activités.
D’après nos informations, la résidence inclura une salle de conférences, une bibliothèque et médiathèque. La façade de cette ancienne école de religieuses va changer. «Tout est à refaire! Les planchers, le double vitrage, les murs… On ne gardera que les fondations», explique un responsable de la commission technique municipale.
Les travaux de réhabilitation de cet immeuble de R+1 qui seront lancés juste après la délibération de l’APC d’Arzew, devraient coûter la bagatelle de huit millions de dinars, voire plus, selon les estimations de nos sources.Une bonne opportunité donc pour les associations locales, à la recherche encore d’une domiciliation réglementaire.
Notons que cette ancienne bâtisse n’est occupée actuellement que partiellement par la section locale relevant de l’organisation des aveugles algériens ONAA, du bureau communal de la coordination des enfants de chouhada CNEC, de la section syndicale de la commune UGTA et enfin de l’association des enfants cancéreux, alors que le niveau supérieur est désaffecté et représente une menace pour les occupants durez-de-chaussée, vu les effets des infiltrations de l’eau de pluie qui pénètrent du toit en tuile et datant de plus d’un siècle.
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