Dénuée de ses garde-fous par les actes d’incivisme, la passerelle de l’Oued El-Mohgoun, reliant les deux cités Khalifat Ben Mahmoud et Mustapha Ben Boulaïd , représente actuellement un péril sérieux pour ses usagers, notamment les enfants en bas âge qui traversent quotidiennement cette passerelle, pour aller de part et d’autre des deux rives de l’Oued ElMohgoun.
En effet, le dit petit pont pour piétons en béton armé, construit au début des années 2000 par la commune d’Arzew, souffre actuellement du manque d’entretien et des actes de vandalisme qui ont eu raison de ses rampes, faites notamment d’acier convoité surtout par les trafiquants de métaux qui ne ratent aucune occasion pour rafler tous les objets conçus en matériaux ferreux et le vendre au marché noir.
Le constat est si désobligeant que les citoyens s’interrogent d’ailleurs sur le laisser-aller des services concernés devant cet état de fait dégradable et qui porte atteinte à l’image de marque de la ville pétrolière et l’institution municipale.
Et dire que les maçons de la régie communale, ont entrepris, en 2009, des travaux non achevés à ce jour, dans le but de consolider les garde-fous, sécurisant les deux bords de la dite passerelle.
Sauf que les rampes sont restées telles, d’un côté en dur rudimentaire et d’un autre en métal désagrégé et rouillé, manquant d’une grande partie et laissant ainsi place au vide.
Quand on sait que la hauteur à cet endroit est conséquente, c’est à se demander sur le sort d’une personne qui tombe du haut de ce pont pour atterrir, quelques mètres en dessous, sur le nid de l’Oued El-Mohgoun, fait de béton armé.
Et on collera certaine ment cette bascule vers le vide au hasard, voire au «Mektoub»! En tous les cas, personne n’espère en arriver là. Il faudrait tout juste relancer les travaux de consolidation des garde-fous et ce, pour éviter justement de pareilles surprises.
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