Bilan de l’ANEM d’Arzew
Le bureau local à Arzew, relevant de l’agence nationale de l’emploi ANEM, a placé durant l’année 1.765 jeunes chômeurs, sur 4.996 dossiers de candidature à des postes d’emploi, soit un taux de placement qui équivaut à plus de 35% sur le total des dossiers déposés au niveau de son instance, selon un bilan dressé par l’ANEM d’Arzew.
Selon le même rapport, 1.373 nouveaux candidats ont été enregistrés, durant l’année écoulée, alors que 715 offres d’emploi ont été annulées durant cette période. Concernant les postes placés, on retient de ce bilan que le secteur des travaux publics a reçu la part du lion en embauchant 761 demandeurs, soit un taux de 15,23%.
Le secteur des collectivités, 325 (06,50%), l’industrie 177, équivalent à (03,54%) et les hydrocarbures 165 postulants, soit un pourcentage de (03,30%). Le même bilan fait ressortir que les demandes placées ont touché toutes les catégories de chômeurs, allant des sans qualification jusqu’au cadres supérieurs, en passant par les niveaux moyens, secondaires, DEA, TS et universitaires.
Sur le volet de la réception des offres d’emploi, le bilan annuel fait part du recrutement de pas moins de 1.019 postulantsdans des postes en CDI ou CDD et ce, au niveau du secteur public, avec l’enrôlement de 418 postulants et 385 sans emploi dans le secteur privé, alors que 216 jeunes auraient été recrutés par des firmes étrangères, notamment dans les secteurs des industries pétrochimiques et du bâtiment.
Notons que le bureaude l’ANEM d’Arzew dépendant du ministère du travail, en dépit qu’il couvre une zone pétrochimique englobant plus de 20 complexes de production pétrochimique et un port commercial pour le transport des hydrocarbureset plusieurs chantiers immobiliers, la ville d’Arzew n’arrive toujours pas au problème du chômage local.
Plusieurs contraintes font obstacle à ses activités, notamment le siège actuel de l’agence ANEM d’Arzew qui est loin de répondre aux normes requises pour une administration de prestation publique et ce, en raison de l’exigüité des lieux qui ne peuvent contenir le flux permanent et quotidien des demandeurs d’emploi.
Ajouter à cela, les présumés recrutements obscurs, l’octroi de certificats de résidence illégaux à des non-résidents à Arzew, longtemps décriés par le biais de l’association des sans-emploi à Arzew, la répartition «inéquitable» des offres d’emplois spécifiques à la zone industrielle entre Arzew et la daïra voisine Béthouia.
Dans ce volet, le rapport de l’ANEM fait état que le nombre de jeunes chômeurs d’Arzew provenant des différentes localités limitrophes, à savoir Sidi Benyebka, Hassi Mefsoukh, Bouâmama, Elksaïba, Cap Carbon et El Mohgoun, dépasse de loin celui de Béthouia. A noter enfin que le secteur du BTPH est toujours en quête de la main d’œuvre qualifiée, nécessitant une formation dans les travaux du bâtiment, notamment la plomberie, la menuiserie, la soudure. Ce qui nécessite l’intervention des centres de formation.
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