Depuis son inauguration, la salle de soins de la cité Emir Abdelkader ex-Les Plateaux, n’en finit plus avec les problèmes et autres insuffisances, lesquels portent atteintes aux prestations de service en faveur des malades locaux. Le dit dispensaire qui dépend administrativement de l’Etablissement public de santé de proximité
EPSP d’Arzew, où seulement deux médecins se relaient en consultation, matin et soir, une demie journée pour chaque praticien, en plus de sept agents paramédicaux, spécialisés en infirmerie, laboratoire ou radiologie, exerce au régime d’une polyclinique à juste titre, d’autant que la charge de travail supportée par le personnel cité, dépasse tout entendement, surtout en matière de consultation.
Ceci dit, les deux femmes médecins, chargées des consultations contraintes de faire face au grand rush quotidien des patients qui préfèrent se faire consulter au sein de ce centre de soins.
Dans ce contexte, on signale qu’en se référant au registre nominatif, une moyenne d’une centaine de consultations, s’effectuent par jour, soit 41 visites médicales le matin et autant d’examens médicaux l’après-midi, avec entre autres 47 auscultations effectuées, le dimanche 04 janvier, 5O le lundi, 51 mardi, 32 mercredi et enfin 27 le jour de notre visite à 10h.
Signalons, au passage, que ces consultations ont été opérées par un seul médecin, avec de surcroît la même charge de travail pour le second médecin assurant l’autre demie journée. Un régime de travail insupportable pour ce duo de praticiens, obligées d’écourter la durée des consultations pour satisfaire tous les malades, prévoyant leur tour de visite médicale.
Normalement, avec une telle demande en matière de prestations médicales, ladite salle de soins qui fonctionne au régime de polyclinique, devrait être dotée de plus de personnel médical, en doublant, voire triplant les effectifs thérapeutiques, dont une grande partie traîne dans nos hôpitaux sans être utiles à quelque chose. Ceci étant, les malades de la cité des Plateaux, notamment ceux atteints d’une affection temporaire ou chronique, sont exaspérés de vivre le calvaire, se spécifiant par une expectative insupportable.
Contacté, un responsable assurera que l’EPSP aurait déjà entamé les démarches administratives nécessaires, pour le renforcement du personnel médical surtout au niveau des institutions sanitaires de proximité, relevant de l’EPSP d’Arzew et ce, afin d’alléger la pression sur les médecins actuellement en faction, tout en reconnaissant que la salle de soins des Plateaux qui se trouve sur les hauteurs de la ville pétrolière, fonctionne avec une cadence et une charge de travail propre à une polyclinique.
Notons qu’il y a une grande différence entre les polycliniques et les salles de soins. Ces dernières sont des structures de base du système de santé national et optent pour une approche plutôt de prévention et de soins de base au profit de la population, avant une orientation éventuelle vers les polycliniques et ensuite vers les grands hôpitaux.
Les polycliniques, sont, quant à elles, des établissements prévus pour l’hospitalisation des patients et dotés des infrastructures pour le diagnostic et le traitement de plusieurs affections où exercent des praticiens de spécialités différentes. Et ce manque pénalise justement le centre de santé de la cité Emir Abdelkader
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