Les marchés couverts abandonnés dans l’attente d’une revalorisation

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La municipalité d’Arzew a mobilisé d’importantes enveloppes financières de l’argent du contribuable, pour mettre en œuvre la réalisation de marchés couverts à travers les différents quartiers et ce, afin de réguler l’activité commerciale illicite, dans l’esprit d’un contrôle rigoureux de la qualité des produits mis en vente et surtout de la répression de la fraude commerciale. Jusqu’ici, tout est normal.

Mais ce qui n’est pas en diapason avec la logique, c’est que ces marchés restent désertés, fermés et livrés aux actes de vandalisme et perméables au premier venu et ce, à cause de la vacance prolongée des lieux.


A ce titre, nous soulignons que plusieurs marchés demeurent abandonnés à leur sort, à l’exemple des souks de Lella Kheïra, les jardins, Ahmed Zabana ou encore l’ex-marché couvert colonial, une vraie attraction immobilière qui subit actuellement les affres de la dégradation, puisque transformé en urinoir à cause de la vacation des lieux et le laisser pour compte des autorités. Et pourtant, cette enceinte commerciale qui faisait jadis la fierté de la ville pétrolière, est localisée dans le voisinage du service d’hygiène communale qui reste les bras croisés devant les agressions perpétrées contre cet édifice ancestral.

Au même moment, le commerce informel prolifère au su et au vu des responsables et l’absence de mécanismes de contrôle de l’activité commerciale. Signalons que les marchés couverts réalisés dans les quartiers cités, abritent des magasins, dotés de toutes les conditions de travail.

Ceux-ci restent déserts, bien que leur distribution remonte à des lustres, pour des raisons liées à une déficience en matière d’autorité. En conséquence, ces lieux de négoce ont été transformés en lieu de perversité et de consommation de drogues et d’alcool, représentant de surcroît un désagrément pour les citoyens  domiciliés à côté.

Au centre de la ville pétrolière, l’échange commercial chaotique se fait sur la voie publique. Cette situation confuse est également constatée au niveau du boulevard Ahmed Zabana ou l’esplanade et il ne reste aucun espace pour les piétons, alors qu’à quelques pas de là, au niveau su souk Lella kheïra, des magasins fraîchement construits, sont vides et abandonnés à la délinquance par leurs propriétaires qui préfèrent à défaut de réprimande, pratiquer le commerce sur le trottoir, pour éviter de payer justement les charges de location pourtant dérisoires ou bien sous le prétexte de manque d’activité commerciale et la baisse des revenus.

Dans un autre contexte, beaucoup de locaux du président, notamment au quartier les Plateaux et Zabana, connaissent aussi le même sort, malgré leur distribution.

Certains de ces sites commerciaux devenus à force des circonstances, de vraies décharges publiques pour certaines personnes qui jettent leurs ordures sans se préoccuper de l’environnement, sont squattés en ce moment par les pervers, ou bien seulement transformés en logis pour les mal-logés, alors que le voisinage se plaint continuellement des mauvaises fréquentations des lieux où éclatent souvent de rudes et sanglantes bagarres.

A quand la solution vers une revalorisation de ces lieux de négoce pour l’intérêt de la collectivité?


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