Les établissements classés continuent de menacer l’environnement et la santé du citoyen

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En dépit de la réglementation interdisant leurs activités en milieu urbain


Pour les multiples dangers permanents qu’elles occasionnent, menaçant la santé du citoyen et l’altération de son environnement immédiat, plusieurs entreprises activant au sein du tissu urbain de la ville sont mises à l’index et demeurent une source d’inquiétude et d’appréhension pour leur voisinage.

En effet, malgré une loi leur interdisant d’ouvrir des ateliers et  de pratiquer toute activité professionnelle pouvant causer un désagrément ou un éventuel risque au sein d’une localité d’habitation, ces fabriques polluantes et présentant un péril permanent pour l’entourage et le milieu environnemental, continuent néanmoins leur activité nocive en faisant fi de toutes les lois de la République.

Pourvu que les affaires marchent et apportent gros, telle est manifestement la devise que semblent avoir adopté nombre de gérants d’établissements classés.  Ainsi, le bruit assourdissant provoqué par les différentes machines artisanales ou électriques, les continuels rejets de liquides toxiques évacués sans traitement obstruant les canalisations et autres réseaux de drainage, les nuages de poussière et de fumée
opaques dégagés par les grands fours et autres foses d’étuve ainsi que les multiples atteintes à la nature par l’altération de toute verdure portant un coup fatal à l’image de marque et à l’esthétique de la cité, complètent la liste du triste palmarès de ces ateliers de «proximité» qui tournent, parfois, même en des heures avancées de la nuit.


La passivité des responsables locaux mise à l’index



D’ailleurs, ces dernières, sans aucune mise en demeure par les pouvoirs publics, activent impunément au sein des ensembles immobiliers arrivant même à transformer certaines caves, avec tout le risque que cela engendre, en de véritables ateliers de fabrication et de prestation de services. 

Après une laconique annonce de «commodo et incommodo» dans la presse,  qui est considérée plus comme une formalité administrative qu’un avis d’accord ou de rejet du projet par les citoyens, les services concernés accordent un agrément pour l’activité qui se transforme, souvent, en une autre pratique professionnelle nuisible pour les riverains.

 La présence, parfois clandestine, de ces manufactures, dont la santé publique reste en otage de leurs inconvénients, ne fait qu’amplifier et accentuer le taux de maladies de la peau et des affections pulmonaires et respiratoires, dont la capitale des industries pétrochimiques détient la palme au niveau du pays, du fait de sa proximité d’une zone industrielle dégageant de la toxicité à outrance. 

Certaines de ces usines de production, qui doivent être sommés de déménager dans des zones d’activités, ouvrent leur atelier même dans des immeubles en employant clandestinement une main-d’œuvre bon marché et sans se soucier d’aucune mesure de prévention ou de protection, à l’instar de filtre aux cheminées d’évacuation pour parer à toute pollution de l’environnement, de création de petites stations de traitement des eaux toxiques et en renforçant hermétiquement tous les murs et cloisons pour annihiler tout bruit sonore dérangeant. 

Les pouvoirs publics locaux, la police de proximité, les services de l’OPGI et la direction de l’environnement ont un grand rôle à assumer dans ce créneau, dont la santé, le repos du citoyen et son environnement
immédiat sont pris en otage.

Certains logements situés au niveau des rez-dechaussée des immeubles sont ciblés par des artisans de tout bord pour être transformés en garages de mécanique ou en ateliers de petites industries sans se soucier  aucunement des dangers d’affaissement ou de fragilisation des structures de base des bâtiments que peut provoquer toute manipulation des assises ou de piliers porteurs.

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