Centre ville:Les édifices menacent de s’écrouler à tout instant

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Plusieurs familles habitant dans les anciennes habitations au centre-ville d’Arzew, encourent un danger de mort réel, du fait que les habitations dans lesquelles vivent ces familles et datant de l’ère coloniale, ont subi de graves dommages par les dernières inondations. Certains occupants ont dû pratiquer des brèches au niveau des murs des façades et ce, afin d’extraire les eaux pluviales entrées à l’intérieur de leurs maisons, suite aux violents orages.

L’eau s’est accumulée dans les préaux de ces «haouchs», vu l’absence de réseau d’évacuation, ces vieilles maisons étant réalisées sous forme de caves, donc situées au-dessous du niveau de la surface du sol. Les membres de ces familles sinistrées abandonnent souvent leurs maisons menaçant ruine, pendant les crues et regagnent leurs foyers, après le retour du beau temps.



Ces habitations situées au quartier la marine près du port d’Arzew présentent, à l’œil nu, des façades dangereusement inclinées, assorties d’effroyables fissures. Les murs porteurs sont également très affaiblis et tiennent debout miraculeusement.Le tout humidifié risque de s’effondrer à tout moment et enterrer ces familles, endurant un risque palpable, comme en témoigne les différents procès-verbaux de constatation,
établis par les services habilités.

Tous les constats s’accordent à signaler l’état dégradable de ces logis, notamment ceux situés à l’arrière de l’ancien siège de la daïra d’Arzew, aujourd’hui désaffectés.

Donc, l’évacuation immédiate de ces familles s’impose avec acuité. Une situation déplorable qui ne semble produire aucun effet, ni préoccuper quelconque autorité locale, sachant que ces chaumières peuvent devenir des tombes à  tout moment. 

A cela s’ajoute diverses maladies chroniques, contractées par la plupart d’entre eux, en particulier les enfants en bas âge et ce, à cause des mauvaises conditions de vie. Un cas sur lequel doivent se pencher en urgence les nombreux organismes étatiques concernés, à savoir l’APC, la daïraet les services de la santé entre autres.

Ce qui reste de ces «maisons» coloniales, ne tiendra jamais debout éternellement et le péril est toujours là, à guetter les résidents locaux qui doivent impérativement quitter les lieux au plus vite, car c’est une question de vie ou de mort. A bon entendeur!


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