Les habitants de la capitale pétrolière Arzew ont constaté, ces derniers temps, que l´eau provenant de leurs robinets, dégageait une odeur, caractérisée par un arrière-goût acerbe, faisant ainsi craindre le pire pour la santé publique.
En effet et depuis plusieurs semaines, les clients de la SEOR découvrent que l’eau potable distribuée localement dans les différents quartiers de la ville d’Arzew et qui devrait être normalement potable, présentait une senteur désagréable et dont la saveur reflétait «l’enfermement», comme si elle avait été stockée pendant longtemps ou «mal entretenue biochimiquement».
Même si du côté de la SEOR à Arzew, on a tendance à calmer l’inquiétude des consommateurs, en certifiant tout simplement que cette eau était «traitée, contrôlée quotidiennement et ne présentait donc aucun risque pour la santé».
Pour avoir le cœur net, nous avons soumis le problème à un ancien cadre de l’hydraulique. Celui-ci tout en gardant l’anonymat précisera: «Le goût constaté dans l’eau des robinets, est dû essentiellement »aux canalisations» galvanisées souterraines qui sont vétustes».
Avis départagé par certains habitants d’Arzew qui jurent par tous les Saints que cette eau proviendrait des «barrages» et que celle-ci «n’était donc pas traitée», selon «les normes requises».
Ce qui pousse les clients de la SEOR à se rabattre sur les colporteurs pour s’approvisionner en eau potable et douce. «Je paye en moyenne 4.500 Da par bimestre et je ne peux pas boire l’eau qui coule dans mes robinets. C’est absurde!», dira un consommateur exténué. Même si l’eau de la SEOR coule en H24 en quantité plus que suffisante, le débit et la pression par contre qui ont considérablement augmenté, ont influé sur les canalisations d´où des fuites redondantes, comme c’est le cas à Haï El-Guetna, près du stade municipal.
La qualité du liquide précieux à la vie, quant à elle, est pointée du doigt par l’ensemble des consommateurs qui exigent des réponses concrètes à leurs doléances au plus vite.
En effet et depuis maintenant plus de trois ans que la seconde agglomération de la wilaya d’Oran, est alimentée à partir du complexe de dessalement de KAHRAMA, situé dans la zone pétrochimique d’Arzew et parfois ce géant de l’industrie hydrique affronte des difficultés d’approvisionnement en eau de mer à cause des menaces de pollution marine, paralysant souvent la chaîne de production hydraulique.
Devrons nous rappeler que les factures de SEOR invoquent formellement une charge supplémentaire spécifique à la propreté de l´eau! Pour les problèmes de fuites, les services de SEOR essaient d’obstruer ici et là les brèches, utilisant désormais des canalisations en PHD, un produit sûr et solide .
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