A quelques jours donc du nouvel an berbère qui
coïncide avec le 12 du mois en cours, les marchands de le
marché de centre ville et benboulaid sont pris d’assaut et sur leurs étals, on
voit toutes sortes de confiseries et de fruits secs.
Une petite virée au niveau de quelques magasins montre
que les prix ont connu cette année une hausse entre 15 et 20% par rapport à l’année précédente. En
effet, le prix des amandes est passé de 1.200 à 1.400 Da le kilogramme en une
semaine.
Les noix de cajou et les noix se vendent à 2.200 Da. Les pistaches et les noisettes se vendent à
1800 Da, tandis que les cacahuètes restent à 400 Da le kilo. Autre star du
marché, la datte. En effet, le prix de
cettedernière reste raisonnable par rapport aux fruits secs et se
vend à environ 450 Da.
les arzewiensl’attendent, qu’on le veuille ou non, même si
parfois il fait l’objet de réticences de la part des pères de familles qui
hésitent souvent devant ce ren dez-vous, mais finissent par craquer face auxdélices
des fruitsexotiques.
Cet attrait qui parfois est aléatoire trouve dans la plupart des
cas le prétexte des enfants qui insistent Auprès de leurs parents afin de fêter l’événement et c’est ce
qui se produit le plus généralement, malgrétoutes les contraintes.
A vrai dire et malgré toutes les
dépenses des ménages du Ramadhan Aux Aïds, en passant par La rentrée scolaire, ces événements prouvent quand même que
les arzewiens dépensent trop, malgré Toutes les entraves. Contradiction
ou pas, l’essentiel c’est qu’ils aiment profiter de ces instants et Oublier pour un bon moment la pression de la vie quotidienne.
Aucun commentaire