«Les hôpitaux étaient un lieu sanctuarisé que l’on
respectait. Actuellement, ce n’est plus le cas», dira notre source contrariée. Les exemples d’agressions
les plus violentes, proviennent souvent du pavillon des urgences médico-chirurgicales où le
personnel urgentiste se fait à chaque fois malmené par les visiteurs de
l’hôpital, surtout lorsque ces derniers estiment que la prise en charge ne correspond
pas à leurs besoins. Plusieurs solutions seraient proposées par les professionnels du secteur et ce, pour parer à cette
réalité amère qui nuit à la bonne marche
des établissements de santé.
Dans le contexte cité et afin de dissuader les «provocateurs»,
le renforcement sécuritaire Devrait être accentué dans les lieux, notamment en faisant appel
à des sociétés privées de vigiles et ce, à défaut de présence des effectifs de la
gendarmerie dans l’enceinte de l’hôpital El-Mohgoun qui se trouve dans une zone
rurale ou bien encore la mise sur pieds d’un réseau interne de vidéo-surveillance qui a, comme tout le
monde le sait, une
valeur judiciaire.
Parallèlement, note notre interlocuteur, il faut éliminer toutes
les sources pouvant susciter la férocité, notamment l’amélioration des conditions
d’accueil et de prestations médicales, tels que la réduction du temps et le
respect des files d’attente et surtout la prise en charge des malades et
de leurs guides au seuil de l’hôpital par un service d’orientation actif jour
et nuit.
Par ailleurs, une hausse des effectifs du personnel médical
peut également œuvrer dans le sens de l’apaisement dans les hôpitaux, en diminuant la charge de
travail et engendrant une célérité dans les services. En ce moment, l’hôpital El-Mohgoun est pourvu
d’un groupe d’agents de sécurité interne exerçant pour le compte du dit secteur
sanitaire. Seulement, ces derniers sont dépourvus d’un pouvoir judiciaire, ce qui attise la
voracité des agresseurs.
En attendant la concrétisation d’une série de solutions, c’est
la corporation de la santé publique
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