La cité Zabana jadis fierté de la ville, un joyau architectural et un ensemble urbain unique en son genre, du fait de ses spacieuses artères verdoyantes, de ses beaux immeubles et imposants et de ses aires de jeu pour enfants très accueillantes et distrayantes, a perdu énormément de son lustre pour devenir, tout simplement, une cité quelconque.
Non seulement certains citoyens, peu enclins au civisme et nullement prédisposés à vivre décemment en collectivité, ont fait de ce havre de paix une vraie catastrophe urbaine, voilà que les institutions de l’Etat à l’image d’Algérie Télécom, SEOR et autre SONELGAZ, se mettent de la partie en laissant de vrais gouffres et autres cavités sur les chaussées après la fin de leurs multiples chantiers. La commune d’Arzew, pour sa part, a tenu à laisser elle aussi, son empreinte sur ce décor enlaidi et déformé par l’absence de bon sens et de civisme et vivre-ensemble chez certains résidents, le tout accentué par l’indifférence, le laxisme et la nonchalance des structures de l’Etat qui, normalement, doivent veiller à présenter une prestation de service de premier ordre, au confort du citoyen et à l’image de marque de la ville. Parmi ces tares et défaillances dont «s’enorgueillit», entre autres, la cité Zabana, ce sont ses trottoirs défoncés et sa chaussée dévastée, surtout à l’entrée de la cité.
En effet, tous les riverains étaient enchantés de constater que la mairie de la ville a enfin émis un écho favorable à leurs nombreuses sollicitations et doléances, pour retaper et paver les bordures de l’artère principale de la cité, notamment à son début vers l’entrée du quartier. Seulement ce ravissement du voisinage et de tous les habitants en général, était hélas de courte durée. En effet, le chantier de pavage allait de bon train et les travailleurs de la commune étaient constamment sur les lieux, jusqu’à ce qu’il s’arrête subitement, au grand étonnement des résidents.
Le plus grave est le fait que les trottoirs des chaussées devant être dallées ultérieurement ont été défoncés et laissés dans un état de dévastation et de ruine, donnant un aperçu de plus à l’état de désolation qui caractérise cette cité, joyau de l’urbanisme moderne. Durant les dernières chutes de pluie, nous avons été témoins d’une piteuse scène où de petits élèves sortis de l’école voisine, voulant regagner leurs domiciles, trouvaient des difficultés pour se frayer un passage ou sauter les cavités pleines d’eau des trottoirs enlevés par les pelles mécaniques. Il a fallu l’intervention de jeunes gens pour leur faciliter cette tâche très ardue pour leur âge.
Les nuages de poussière, les eaux stagnantes et la bourbe engendrés par ces fosses lors des jours de pluie, rendant la circulation très contraignante, sont les aléas de cette tragédie. Voulant avoir des informations sur ce sujet au niveau de la commune, de vagues sons de cloche ont été donnés sans toutefois de conviction. Ce laisser-aller dure depuis plus d’une année. Sans commentaire !
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