Le nouveau maire est appelé à rattraper le retard dans la gestion communale

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 Pour le bien du citoyen qui reste cet éternel souffre-douleur


Absence de projets de grande envergure dignes du statut de lacapitale des industries pétrochimiques, anarchie, laxisme et incivisme, constructions illicites, artères éventrée et dégoulinant de différents liquides, trottoirs squattés par certains commerçants, transport public irrégulier et anarchique, comportement agressif et pratiques dé- criées par certains habitants, Arzew se bidonville à vue d’œil. 

Et pour compléter le décor, l’éclairage public est dé- faillant au niveau de plusieurs artères, ainsi que d’autres aléas auxquels sont confrontés les habitants de l’une des plus riches communes du pays. Malgré des sursauts des pouvoirs publics visant à éradiquer certaines tares qui empoisonnaient la vie du citoyen, beaucoup reste à faire et l’installation du nouveau maire par intérim qui a demandé à toute l’équipe des élus d’ouvrir une nouvelle page, est appelé en urgence à redoubler d’efforts pour rattraper le retard affligeant constaté dans la gestion communale pour le bien et du citoyen et de la ville.
 

En effet, plusieurs actions ayant porté sur la réalisation de certains projets d’utilité publique, ont été lancées et concrétisés dans cette commune. Ces opérations avaient pour objectifs d’offrir de meilleures conditions de bien-être et des possibilités de confort et d’aisance aux citoyens dans leur environnement et leur vie quotidienne. Elles visaient égalment à redorer l’image de marque la ville qui a tendance à se ternir et à s’effilocher de jour en jour en lui assurant une grande opération de ravalement dont elle avait grandement besoin du fait de son statut de capitale pétrolière du pays et de poumon névralgique de l’économie nationale, appelée à être élevée au rang de wilaya déléguée. Cependant en dépit de ces opérations, le citoyen continue de vivre mal dans sa peau et la physionomie de la commune n’en fait que se dégrader.

En effet, le mutisme et le laxisme des autorités locales à mettre fin, à la naissance, de certains phénomènes nouveaux à la société, ont grandement favorisé l’émergence de faits, pratiques et comportements sociaux anarchiques et illégaux. Surtout lorsque le visiteur ou le simple passager à Arzew, constate avec grand dépit, la ceinture de constructions illicites qui étouffe la ville et lui donne un cachet de douar alors qu’auparavant, cette ville était fière de ses plages, de ses montagnes et forêts et de sa mer qui drainaient de nombreux touristes.
 

Ces tares continuent d’empoisonner la vie des citoyens et mettent un frein à toute action menant à la revalorisation du tissu urbain de la ville, au développement local et au bien-être et confort de ses habitants. Faut-il souligner dans cet ordre d’idées l’anarchie observée au niveau de la gare routière de la cité Benboulaid qui dessert plusieurs directions, les interminables chantiers qui couvrent tous les coins recoins de la ville où les espaces réservés aux piétons servent de dépôt de matériel de construction, le stationnement
anarchique des véhicules sur les trottoirs jouxtant les établissements publics.  Ou encore l’apparition des charrettes racolant tout ce qui est plastique ou produit ferreux malgré la promulgation de loi de leur élimination.
 

La prolifération de troupeaux de moutons broutant tout ce qui est vert dans les cités et autres tissus urbains, le ruissellement continu des eaux usées dans les rues agressant toutes les sensations, les pétarades interminables des motos, sans aucune mesure de sécurité, se faufilant entre les voitures et nuisant à la tranquillité et la quiétude des habitants, sont aussi des phénomènes aussi nuisibles que condamnables dans une ville considéré pourtant comme l’une des plus importantes de la wialya d’Oran. Faut-il signaler encore les câbles d’électricité pendus ou coupés à ras de terre, parfois isolés juste avec un bout de plastique, le rebouchage et le non-bitumage des fossés et autres trous creusés pour différents travaux.
 

Un plan de circulation obscolète et une faible représentation des institutions de services publics 

D’autre part, le plan de circulation dé- suet qui tarde à être révisé car il ne ré- pond plus aux impératifs actuels de mouvements et de fluidité de la circulation, où les stationnements anarchiques des taxis et des bus dans tous les sens et à n’importe quel endroit, sont des faits réels et vécus qui doivent être éliminés par une décision légale des autorités communales. Le citoyen est, d’autre part, constamment agressé, tous les jours que Dieu fait au niveau du transport en commun où il doit jouer des coudes pour bénéficier d’une place car les horaires du transport ne sont pas réglementés.
 

L’arzewien continue surtout de subir le calvaire au niveau des institutions publiques qui ne disposent que d’une seule caisse pour le paiement des redevances d’eau et d’électricité (SEOR et Sonelgaz) pour une large population, ce qui oblige les usagers à subir d’interminables chaînes, en s’absentant même parfois de leur travail pour accomplir cette corvée.

 Le même calvaire est enduré par le citoyen lorsqu’il veut retirer son argent de la poste ou des banques ou retirer un document officiel de la mairie ou de la daïra. Heureusement que l’automatisation des services de l’état civil est venu à temps pour sa rescousse. Le citoyen est livré à lui même, pour faire face à l’avidité du commerçant du coin qui augmente les prix comme il l’entend sans aucun contrôle, surtout aux moments des fêtes. Il est également victime du comportement, de la violence et de l’incivisme de certains énergumènes qui, bien qu’ils soient constamment remis à l’ordre par les services sécuritaires très vigilants, sont de plus en plus nombreux. Il est assailli de toute part dans sa vie quotidienne en subissant une dégradation alarmante de son environnement immédiat. Certes, pour alléger un tant soit peu la souffrance des habitants, de temps à autre, des activités culturelles et distractives sont organisées mais sont interdites pour les familles non véhiculées car le transport public, à ces moments tardifs, font défaut à part l’apport bienfaiteur des clandestins. 

Certaines voix de la société civile et quelques associations, notamment celles de lutte pour la préservation de la nature sont constamment au devant de la scène pour dénoncer des pratiques et faits nuisibles mais ce n’est pas suffisant. Le citoyen attend énormément des pouvoirs publics pour mettre un tant soit peu, fin à ces exactions et lui assurer, au moins, le strict minimum des conditions d’une vie décente et il en serait largement satisfait.
 

Les multiples manifestations pour dénoncer le chômage galopant et le manque du logement ainsi que le taux élevé de l’échec scolaire est une autre paire de manches qui nécessite un réquisitoire à part

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