Des dos-d’âne «en cordage» dans des rues névralgiques!

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A  Arzew, tout le monde se substitue au service de la voirie. Chacun y met de la sienne en disposant sur la voie publique de grosses cordelières servant pour l’amarrage des navires et ce, à des fins utiles de dos d’âne, servant au ralentissement de la vitesse automobile.

Le constat est d’ailleurs relevé au niveau de certains quartiers populaires, comme Khalifat BenMahmoud, ex-1000lgts, Tourville du côté des villas des Castors, la Guetna et surtout Haï les jardins, où des énormes cordages formés d’un corps long, flexible et résistant, sont placés pour relier les deux extrémités de certaines ruelles, plutôt connues par une intensité de circulation élevée.

 A noter que ces cordes utiles pour l’accostage des navires, sont composées de fils tortillés et tressés ensemble. Elles sont appelées en jargon marin «toron». Ces ralentisseurs aléatoires faits à l’aide de cordage, sont décriés d’ailleurs par les automobilistes, car ayant une forme ronde et dure, déformant à outrance les pneus. Normalement, c’est à l’APC que revient le rôle de dégager de son budget communal un montant financier destiné à l’achat et à la pose de dos d’âne en caoutchouc, au niveau des routes rattachées à son périmètre urbain.

Défaut, les citoyens craignant pour leur vie et celle de leurs enfants, sont passés à l’acte en allant au port d’Arzew, chercher les cordages et en faire des dos d’âne, nuisibles aux accessoires de véhicules. 

Ces dos d’âne illégaux installés à la va vite à proximité même des immeubles et autres propriétés privées, ralentissent efficacement la circulation automobile, mais portent aussi atteinte, par la même occasion aux suspensions. Ils sont installés n’importe comment et sans plaque de signalisation avertissant les automobilistes.

C’est ainsi que les ralentisseurs en caoutchouc de technologie moderne, mettront fin, une fois installés, à ces inesthétiques dos d’âne en cordelette, dignes de pays à la traîne. Ces derniers sont posés actuellement par les habitants eux- mêmes, sans l’aval ni l’autorisation préalable des services des ponts et chaussées. Alors qui dégagera les routes d’Arzew, de ces obstacles dommageables pour les véhicules?

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