Automobilistes continuent à chercher désespérément du GPL dans la capitale pétrolière!

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Si les stations-service d’Oran Est, ont fait un effort ces derniers temps, pour se doter d’appareils de distribution de tous les produits énergétiques, celle d’Arzew l’unique dans ce genre, ne semble pas prête, en revanche, à satisfaire la demande des  clients locaux dont les véhicules peuvent rouler au Sirghaz ou comme appelé en jargon chimique GPL (gaz de pétrole liquéfié). Les nombreux automobilistes de la région arzewienne se sentent ainsi lésés par cette carence que seule Naftal pourrait corriger.

Loin d’être une nouveauté, le GPL, très propre,  garantit  une émission de CO2 inférieure à l’essence et au diesel. Cette énergie considérée comme ami de la nature, est très convoitée par les utilisateurs  qui en reconnaissent le coût relativement bas. 


C’est ainsi que les propriétaires de véhicules ayant payé un surcoût à l’achat de leur auto ou lors de l’installation du kit GPL, sont en droit de trouver leur carburant dans toutes les stations-service ou «tout au moins dans celles qui appartiennent à Naftal», réclame un taxi arzewien, exténué par tant de va-et-vient incessants entre Arzew et Béthioua pourfaire le plein de sirghaz.«Le réservoir Sirghaz ne fait qu’encombrer le coffre de ma voiture», se plaint un chauffeur qui comptait ainsi faire des économies de carburant. «Pour un plein, il faudrait parcourir plus de vingt kilomètres, jusqu’à Gdyel à l’Ouest ou Béthioua du côté oriental.

Ces déplacements inutiles occasionnent une perte de temps et surtout une  consommation d’essence inutile,  d’autant que la seule  station-service Naftal d’Arzew,  semble se limiter, pour des raisons qui leur sont propres, à n’offrir que les essences liquides et le gazoil, sauf le GPL moins affectant pour l’écosystème. 

Alors Naftal encourage-t-elle la pollution? Au point de vue commercial, l’entreprise étatique Naftal se doit de satisfaire sa clientèle d’Arzew et de mettre à sa disposition tous les produits (pneus, essences liquides, vapeurs et autres lubrifiants, commercialisés au sein de toutes ses stations à l’échelle nationale.


A Arzew, la station Naftal dispose, certes de l’installation GPL, pourtant d’une grande superficie qui ne demande qu’à être exploitée et rentabilisée, mais son utilisation tarde à venir pour une raison conflictuelle avec le voisinage direct, rentrant dans l’aspect sécuritaire.

 La réalisation d’autres pompes à essence dotées de Sirghaz à des endroits éloignés de la population, est donc plus que vitale pour le salut des automobilistes qui commencent à perdre patience à cause des désagréments causés par le manque GPL. Dire qu’Arzew est la capitale pétrolière est purement une utopie!


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