Des mesures de sécurité draconiennes prises par l’EPA

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En raison des violentes rafales de vent qui ont soufflè sur la région ces
derniers jours et afin d’éviter des catastrophes maritimes


Durant plus de trois jours,la ville d’Arzew , à l’instar de toute la région de la wilaya d’Oran, sont secouées par de fortes rafales de vent atteignant la plupart du temps des pics de 120 km à l’heure. Balayant tout sur leur passage, ces bourrasques de vent incommodent énormément les citoyens et font voler en l’air tout ce qui peut être volatile. Même les nombreuses paraboles qui ornent les balcons ont reçu un rude coup en les déviant carrément de leur orientation initiale.


Les gros nuages de poussière et autres sachets en plastique volants ou tournoyants incommodent énormément le citoyen qui constate avec dépit et amertume, que les amoncellements de terre et autres détritus ont remplacé toute verdure pouvant apaiser ces rafales de vent stridentes et gênantes. Heureusement en consultant les services de la sécurité et l’unité de la protection civile, aucune perte humaine ou dégât matériel important ne sont à déplorer. Sauf peut-être la rupture hier de l’énergie électrique pour une longue durée ou le balancement dangereux de vieux et longs palmiers implantés sur les deux bordures du boulevard Franz Fanon, artère principale de la ville, qui risquent de causer à tout moment, des incidents dommageables.
 

Au niveau de l’Entreprise portuaire d’Arzew (EPA), son Président directeur- général, M. Hadjioui Nouredine, assisté de ses plus proches collaborateurs, a confié à notre site que dès la réception du bulletin météologique spécial (BMS) annonçant les bourrasques de violents vents à partir de la journée du jeudi dans la soirée, des dispositions nécessaires de prévention et des mesures draconiennes de sécurité ont été aussitôt entreprises pour parer à toute catastrophe pouvant survenir à tout moment. Ainsi, selon notre interlocuteur, le navire gazier Ramagas accosté au poste D1 au niveau du port de Béthioua, qui était exposé au vent nord-sud, a par mesure de sécurité et sur ordre de la capitainerie, arrêté l’opération du chargement qui était à 90 % de la cargaison prévue.
 

Les bras de chargement ont été de ce fait déconnectés

 Ce navire, suite aux violentes rafales de vent, a été maintenu contre le quai par le biais d’un remorqueur. Vendredi lors d’une accalmie, la capitainerie a pris la décision de le sortir en rade sans aucun incident. Le dispositif préventif a donné des résultats probants S’agissant des dispositions sécuritaires prises par l’EPA au niveau du port d’Arzew, le PDG et ses collaborateurs ont fait savoir que sept navires, trois gaziers et quatre cargos de marchandises, étaient en cours de chargement au port. Par mesure de sécurité, les gaziers qui avaient terminé leur chargement de cargaison ont été maintenus au quai jusqu’à l’annonce d’une éventuelle accalmie des vents Les quatre autres navires de marchandises ont continué leur rechargement.


Au niveau du port de Mostaganem, un appel d’urgence d’assistance a été lancé à l’EPA vers midi, annonçant que le bateau cimentier Vegadiep, battant pavillon hollandais, long de 120 mètres et doté d’une puissance de 7200 tonnes, transportant du ciment en palettes en provenance du Portugal, a commencé à casser ses amarres du fait de la violence du vent. Aussitôt, le seul remorqueur disponible au port de Mostaganem, «Isser», d’une puissance de 1.700 chevaux est rentré en action pour le maintenir. Doté d’une puissance insuffisante, le remorqueur «Isser» ne pouvait stabiliser le cimentier à quai.

 Le remorqueur d’Arzew «El Djedid 1» d’une puissance de 6.300 chevaux a immédiatement appareillé samedi à 12h 30, en soutien au port de Mostaganem. Arrivé à 14 heures, malgré des vents de 120 km/h et des vagues de 8 mètres creux, il a participé à l’accostage du bateau en catastrophe dans des conditions défavorables. A noter selon nos interlocuteurs, que le rais du remorqueur «El Djedid 1» a été félicité pour avoir accompli la prouesse de rentrer au port de Mostaganem en faisant face à la puissance des vents qui atteignaient un pic de 120 km/h par l’accélération maximale du remorqueur qui abritait en son sein une force de 6.300 chevaux

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