Après l’installation du nouveau maire d’Arzew
Du pain sur la planche attend le maire revenant d’Arzew, Ayachi Mokhtar, installé avant-hier dans ses fonctions, à commencer par le service de nettoiement municipal qui est à la traîne, de l’avis de l’opinion publique local.
Cette dernière ne comprend pas pourquoi ce même service qui est doté de plus 600 agents et des dizaines d’engins de ramassage des ordures, n’arrive toujours pas à donner à Arzew, une image digne de la seconde agglomération de la wilaya d’Oran? En efft, les responsables du service d’hygiène communal semblent se déclarer impuissants devant l’amoncellement des déchets de tous genres et de la saleté au niveau du chef-lieu de la daïra Arzew qui croule sous des tonnes d’ordures, envahissant ainsi la ville pétrolière de plus en plus, telle qu’une calamité. Le problème est si crucial que les citoyens l’ont mis de côté, ne se préoccupant uniquement que des saletés qui enveniment leur cadre de vie.
Les élus restent ainsi bouche bée devant le possible qui a pris la forme de «l’impossible», à cause de la négligence de certains décideurs incompétents. Les nombreux constats sur cet état de déliquescence établis et publiés par le journal et autres appels incessants de la population, se sont avérés vains, comme s’il n’y avait personne dans le cockpit de commande de la ville.
A titre d’exemple, les paniers à ordures placés au niveau de la place 1er Novembre, n’ont pas désempli depuis belle lurette, ainsi que les eaux usées qui se déversent dans le dit square, depuis les dernières intempéries. Il s’agit là d’un point névralgique du centre-ville, que l’on ne peut négliger, alors que dire du reste des quartiers de la ville pétrolière bafoué par des montagnes de détritus en tous genres.
En efft, les passagers sans frontières, les commerçants d’en face et les habitants qui surplombent la vue ne savent plus à quel saint devoir se vouer, devant cette descente en enfer, surtout faut-il le souligner depuis le début du présent mandat électoral communal. L’ancien nouveau maire, Ayachi Mokhtar, est certainement conscient de la mission qui l’attend et dont le rôle primordial est de déclarer la guerre aux comportements négatifs de certains responsables du service de l’hygiène communal qui dénotent tout simplement de leur inconscience et irresponsabilité, car faisant f des règles d’hygiène, exposant ainsi l’ensemble de la population d’Arzew, à toutes sortes de maladies et à la prolifération d’insectes, de chiens errants et de rats qui dans toute la ville pétrolière.
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