Le P/APC d’Arzew fait, actuellement, l’objet d’une information judiciaire lancée par le parquet d’Oran sur de présumés «dépassements» en matière de gestion. De nombreux organes de presse ont relayé, la semaine passée, cette information émanant de sources judiciaires.
Ce dossier devrait être pris en charge incessamment par un magistrat instructeur près du tribunal d’Oran (Djamel Eddine). L’instruction pourrait débuter le 25 du mois en cours après la levée de l’immunité dont bénéficie le premier magistrat de cette commune. Deux chefs d’inculpation -«avec toutes réserves de présomption d’innocence»- sont retenus contre le P/APC : dilapidation de derniers publics et passation de marchés non conforme à la règlementation, et, faux en écriture.
Des plaintes, pour rappel, ont été déposées par des opérateurs économiques de la commune pour dénoncer le clientélisme et le non respect du code des marchés dans l’octroi des projets. Tout comme des élus ont dénoncé le faux en écriture relatif à une session de délibérations.
On a également appris qu’une 3ème affaire pourrait venir alourdir le «dossier P/APC». Il s’agit de 2 marchés (la réalisation du réseau d’assainissement de Sidi Moussa (Cap Carbon) et le couffin du Ramadhan 2014) octroyés par le P/APC et lancés avant les délibérations de l’assemblée, et que quelques élus ont refusé d’adopter après coup. Cette dernière affaire fait l’objet, pour le moment, d’un complément d’informations. Le maire d’Arzew pourrait être suspendu, dans les jours qui viennent, en attendant la décision de justice qui sera prise à son encontre.
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