On continue toujours à brûler les déchets du souk hebdomadaire

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Les  parents d’élèves des établissements scolaires situés dans le périmètre de la cité des 1.000 lgts, se plaignent des fumées épaisses qui se dégagent du site du marché hebdomadaire situé tout près des institutions pédagogiques où sont scolarisés leurs progénitures. Ces mêmes tuteurs inquiets à propos de la santé de leurs enfants, réclament purement et simplement l’arrêt immédiat du brûlage des restes abandonnés par les négociants après leur départ.

En effet, les agents chargés de la collecte des ordures délaissées par les commerçants à la fermeture du marché hebdomadaire d’Arzew et en dépit des avertissements en ce sens, poursuivent impunément l’incinération de ces mêmes résidus sur les lieux et en plein air, après leur assemblage  dans un même lieu, faisant suffoquer ainsi les riverains et à un degré plus les enseignés, scolarisés dans des locaux pédagogiques et dont les fenêtres qui donnent sur ledit marché restent cloîtrées à longueur de journée, pour empêcher les odeurs brûlées asphyxiantes d’envahir l’intérieur des classes.

Et pourtant, l’incinération des déchets dans l’atmosphère est strictement prohibée par les lois en vigueur, notamment le décret exécutif n°2006-138 du 15 avril 2006 réglementant l’émission dans l’atmosphère de gaz, fumées, vapeurs, particules liquides ou solides, ainsi que les conditions dans lesquelles s’exerce leur contrôle. En dépit des textes de loi draconiens, la combustion des déchets est l’une des principales sources de la pollution atmosphérique.

En effet, certains agents d’entretien dont la mission est de collecter les déchets et ne savant pas  de quelle manière «s’en débarrasser», les brûlent tout simplement en ignorant bien sûr, les nombreuses conséquences que ce geste entraînerait.  Et c’est ce qui arrive, le lendemain  du rendez-vous du marché de semaine. Que d’amas de déchets sont passés au feu, rendant les deux rives de l’Oued El-Mohgoun, invivables du fait des fumées irrespirables qui s’y dégagent.

Ces agents de nettoiement ignorent certainement que le fait de brûler des déchets ou d’autres objets,  pollue l’air qu’ils respirent quotidiennement. Pourtant l’odeur dégagée lors d’une combustion dérange et les fumées blanches parfois noires n’embellissent  pas le paysage.

Le service d’hygiène sensibiliset-il ses agents subordonnés  du danger qui les menace en faisant brûler ces déchets toxiques, car la question de la sensibilisation est très importante pour arriver à un comportement vert. 


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