Des garanties ont été données au ministre du transport Ammar Ghoul
Un ultimatum de 15 jours a été donné, hier, par le ministre des Transports, Ammar Ghoul, aux entreprise chargées du projet ferroviaire reliant la localité d’ElMohgoun au chef-lieu de daïra Arzew, un linéaire de 7 kilomètres, pour la levée de toutes les contraintes techniques empêchant l’avancement de cette dernière phase du plus ancien projet ferré du pays, un projet datant maintenant de plus de quatre décennies. Le ministre a ordonné aux entreprises en question de doubler l’effectif pour une cadence du travail sur le
terrain de 2x8 heures.
Les exécutants ont alors demandé à ce que les entreprises intervenant dans le projet et dont les travaux doivent être menés en amont à l’exemple de la SDO de se conformer aux exigences dudit chantier, notamment le déplacement des lignes de haute tension électrique qui passent au des sus du viaduc de chemin de fer long de 350 mètres linéaires, construit sur le nid de l’Oued El-Mohgoun.
«Nous n’allons permettre aucun ajournement de délai et aucun atermoiement ne sera toléré dans l’avenir. Nous allons suivre la finition de ce projet à la loupe. Vous devez concevoir une nouvelle dynamique d’exécution, doubler le volume du travail et mettre sur pieds un planning de route pour exiger le respect de la période prévue pour le remise du projet», devait Marteler M. Ghoul à l’intention des responsables en charge
du projet.
Ces derniers avanceront alors le délai de fin du 1er trimestre de l’année prochaine pour la remise «clé en main» de la dernière étape du parcours ferré et la fin 2015 pour la finalisation de la gare de chemin de fer d’Arzew qui sera bâtie sous forme d’un bâtiment pour voyageurs en R+2, dotée de trois 3 voies de service, accouplées de 3 quais ferroviaires.
Le ministre du transport a exigé que les mesures d’accompagnement du projet (abris, bâtiments des voyageurs, clôtures de sécurité, signalisation automatique et sécurisation des passages à niveau de long de la ligne de chemin de fer Oran/Arzew) soient mises en œuvre parallèlement à l’avancement des travaux et terminées en même temps de l’ultime phase qui se déroule en ce moment à Arzew.
La réalisation de la nouvelle ligne ferrée reliant El-Mohgoun à la gare terminus d’Arzew, qui est une continuation du parcours ferroviaire déjà existant et opérationnel depuis 2011, doit être conçue selon la fiche technique établie en la circonstance pour une vitesse maximale de 80km/h. La consistance physique du projet s’articule autour de déblais de 696.560m3, de remblais de 343.220m3, d’une couche de forme de
18.320m3, d’une couche de fondation de 9.885m3 et d’un sous ballast de 9.425m3.
La voie ferrée, qui est assemblée à quelque 7.400 traverses, est de nature à supporter un poids moyen de 520 tonnes. Trois énormes ouvrages d’art ont été édifiés aussi sur ce parcours long de 7km, notamment un viaduc de 350 mètres linéaires, un pont de route de 34m/l et un autre ouvrage hydraulique en dalot 5x8.
A noter enfin que quatre entreprises s’attaquent à la réalisation de la dernière tranche dudit projet ferré, à savoir Infrafer qui s’occupe de la pose de la voie ferrée; GCB qui est une filiale de SONATRACH, chargée de la mise en œuvre du terrassement; SEROR, entreprise en charge de la réalisation et du montage des ouvrages d’art et l’entreprise ESTEC, à qui on a confié la réalisation de la signalisation ferroviaire.
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