La question de la surcharge des effectifs scolaires dans les écoles primaires d’Arzew revient d’actualité, après deux semaine de la rentrée scolaire 2014/2015, surtout au niveau des localités éloignées, telle que Akid Othmène (ex-Cap Carbon) rattachée à la commune d’Arzew, où les classes seraient surchargés à hauteur de 46 élèves, voire plus, dans différents niveaux scolaires du cycle de l’enseignement primaire,
croit-on savoir de sources proches du milieu enseignant.
Selon celles-ci, ce «tsunami» éducatif caractérisé par un accroissement brutal du nombre des enseignés par classes, serait engendré par le retard effectués par plusieurs enseignants, qui n’auraient pas rejoint leurs postes pédagogiques jusqu’à mardi après-midi, contraignant l’administration dudit établissement scolaire à regrouper les apprenants affiliés au niveau du 1er palier de l’enseignement primaire en une seule division pour chaque niveau, pour atteindre des effectifs intolérables de 54, 56 et 49 élèves par ordre pour la 1ère, 2ème et 3ème années primaires.
Nos sources n’omettent pas de signaler la recrudescence de la capacité des enseignés en classe d’examen de 5ème, évalué à 43 élèves. Notons que l’effectif global de la seule école primaire de Cap Carbon, se chiffre selon les statistiques étab- lis durant la rentrée scolaire aux alentours de 270 apprenants, dispatchés en huit (08) divisions pédagogiques.
Dans le même contexte, les parents d’élèves se demandent pourquoi la direction de l’éducation de la wilaya d’Oran, ne prend pas en considération le lieu de résidence des nouveaux enseignants recrutés, d’autant que la majorité d’entre eux affectés à cap Carbon, résident dans des localités lointaines, telles que Gdyel ou El-Mohgoun, alors que certains éducateurs nouvellement enrégimentés seraient issus de la corniche Arzewienne, auraient été nommés dans d’autres faubourgs très reculés
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Soulignant, toute fois le manque flagrant de transport pour écoliers et universitaires au niveau des groupements urbains basés le long du littoral Arzewien, comme Fontaine des gazelles, ou Boutefeha et encore plus Cap Carbon, qui est le point noir le plus redouté de la part des enseignés et de leurs tuteurs.
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