Activant sous la bannière du syndicat national UNPF, la coordination des directeurs d’établissements scolaires du cycle primaire a tenu, avant-hier, à l’école Zabana2, une réunion inscrite dansle cadre de ses activités syndicales annuelles. La rencontre avait pour objectifs d’établir le bilan de la rentrée scolaire 2014/2015.
A cet effet, le représentant de cette coordination, qui compte parmi ses membres 26 sur les 28 chefs d’établissements primaires de la ville, M. Abdelli Lazreg a tenu, dans une déclaration à site ville d'arzew, à mettre en évidence l’état décadent que subit la majorité des 28 écoles implantées sur le territoire de la commune.
Parmi les défaillances et les incohérences constatées et dénoncées par les responsables des écoles, souligne notre interlocuteur, figure la vacance de postes d’enseignants au niveau des districts de la cité des 1000 logements (01), Le Plateau (02), de Zabana (04), d’El Mohgoun (03) et de Keçaibia (06).
Mutations arbitraires et irréfléchies
Ce qui frappe le plus est que certaines enseignantes résidantes à Arzew ayant réussi avec succès leurs examens d’admission ont été affectées dans des communes loin de leur résidence comme Ain El Turck, alors que des postes d’enseignants manquent localement, a fait savoir notre source.
D’autres problèmes ont été également soulevés par les directeurs d’école lors de cette rentrée, a ajouté M. Lazreg, comme le déficit enregistré en femmes d’hygiène et l’insuffisance de produits de nettoyage comme les détergents et autres produits, ce qui, a-t-il affirmé, est à l’origine d’une malpropreté criarde dans les établissements.
Une décision collective a été prise lors de cette réunion, ajoute notre source à savoir le boycott pur et simple de la distribution quotidienne des gouters aux élèves tant que l’hygiène et la salubrité des salles de cantine ne seront pas assurées comme le prévoit la réglementation sanitaire scolaire.
L’insalubrité gagne les écoles
En outre, ajoute le représentant de la coordination des directeurs d’écoles primaires d’Arzew, l’assistance avait convenu l’exigence d’assurer la distribution des denrées alimentaires rentrant dans la restauration journalière en temps opportun et par des moyens de transport propres et adéquats. Le fait qui a entaché le bon déroulement de cette réunion purement syndicale est que l’inspecteur administratif primaire, lui-même directeur d’école l’année passée tout en étant en bonne relation et partageant les mêmes revendications avec ses collègues, eut fait une irruption peu cavalière dans la salle de réunion et se diriger vers un représentant de la presse invitée par les organisateurs à couvrir cet événement pour le prier de quitter
les lieux.
La protestation et la prise de bec par l’assistance avec cet inspecteur pour lui signifier que cette réunion a un cachet syndical et que l’administration n’a pas été invitée à y assister, ce qui explique que l’invasion outrageuse de ce cadre administratif est déplacée, illégale et ne devait pas avoir lieu.
Le journaliste en question, contacté, nous fera part que pour éviter tout amalgame et incompréhension, il jugea utile de quitter les lieux tout en confirmant que le compte-rendu de la réunion sera publié.
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