L’anarchie est devenue maîtresse des lieux à la station de Benboulaïd . En l’absence d’une gare routière digne d’une ville industrielle à l’image d’Arzew, cette station située à l’entrée de la ville s’est transformée, au fil des ans, en une véritable plaie défigurant le paysage urbain de ce pôle industriel.
L’état alarmant dans lequel se trouve cette station de bus traduit l’urgence de prendre en charge ce dossier et mettre un terme aux désagréments occasionnés en matière de transport, de prestations de service, d’environnement et d’esthétique des lieux. Les habitants ont tiré, hier, la sonnette d’alarme sur ce laisser-aller qui perdure depuis des années alors qu’un projet de réalisation d’une gare routière a été annoncé depuis plus de trois ans par la direction des Transports.
Desservant Oran et d’autres localités suburbaines dont Gdyel, El Mohgoun, Hassi Mefsoukh en plus d’autres villes, notamment Mohammadia, Sig, Mostaganem et Sidi Bel Abbès, cette station, dépourvue de toute commodité et ne répondant à aucune norme en vigueur, accueille malheureusement un nombre important de minibus.
En plus de l’anarchie, les riverains dénoncent également la confusion qui y règne à cause d’un commerce informel qui prend de plus en plus d’ampleur. A l’exception de deux abribus sales que l’APC avait construits, les commodités font toujours défaut. En plus de cette ambiance de désordre, les usagers signalent l’absence d’hygiène et l’état de la chaussée. En hiver comme en été, les voyageurs sont livrés à eux-mêmes.
Ces insuffisances ont été signalées à maintes reprises mais hélas rien n’a été fait pour améliorer la prestation de service. La direction des Transports avait annoncé, il y a plus de deux ans, la réalisation d’une nouvelle gare routière à Arzew. Cette infrastructure, dont le terrain a été choisi à quelques encablures de cette station, toujours dans le quartier de Benboulaïd, devait être conçue selon des normes modernes afin de répondre aux exigences du transport à Arzew. Elle devait avoir une grande capacité d’accueil. Selon des sources communales, rien n’a encore été décidé et le projet est toujours en instance.
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