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En attendant l’arrivée de viandes rouges et blanches surgelées, du poulet non éviscéré et de la viande de qualité douteuse en vente libre à Arzew !!! . 

C’est devenu une tradition avant chaque Ramadhan, des promesses tenues par les pouvoirs publics sont annoncées à grande fanfare, annonçant que le marché sera inondé par de grandes quantités de produits de large consommation, de poulets et de viandes surgelés importés de l’étranger, pour satisfaire le citoyen moyen et mettre fin à toute forme de spéculation, de raréfaction ou de surenchère. Après une semaine du mois de carême, cette viande tant promise et attendue par la population, notamment la plus démunie, n’a pas encore fait son apparition dans certaines localités à l’instar d’Arzew. «C’est comme le mois le mois sacré de l’année passée, l’importation de ces denrées, estimées à 300 tonnes, n’ont pas profité à la majorité de la population, notamment celle aux rentrées financières limitées, à qui elles étaient principalement destinées.

En effet, de nombreuses boucheries qui commercialisaient ces viandes, sont quotidiennement envahies par des citoyens en quête de ces produits à prix raisonnables, sont vite désenchantés par l’absence de cette marchandise sur les étals. Selon le témoignage de certains commerçants, de grandes quantités de ces importations profitent uniquement à certaines personnes influentes qui ont pignon sur rue ou à des grands restaurateurs. Pour pallier ces défaillances, le citoyen démuni qui se bat pour glaner un modeste couffin du Ramadhan, se rabat sur tout ce que lui permet son budget d’acquérir comme produits alimentaires, sans toutefois se soucier des dangers et des risques que peuvent engendrer sur la santé de sa famille.

La vente de poulet non éviscéré, une pratique courante De l’avis de certains vétérinaires consultés, la vente de volailles avec entrailles constitue une réelle menace pour la santé du citoyen. Celui-ci, étant loin de savoir que la consommation de cette viande blanche pleine peut être la cause d’un cancer. En effet, selon ces praticiens qui ne cessent de tirer la sonnette d’alarme sur ce phénomène qui prend de l’ampleur au niveau du commerce parallèle et même dans certaines boucheries qui font fi de la propreté et n’ont aucune notion de la dangerosité de leurs actes criminels sur la santé publique. La vente du poulet avec ses tripes, où le sang est gelé et solidifié, constitue un danger pour la santé du consommateur en l’exposant au risque d’un éventuel cancer. Certains vendeurs illicites de poulet à qui nous avons rendu visite et à qui nous avons demandé s’ils sont conscients de l’acte grave qu’ils perpètrent à l’encontre du consommateur, la réponse qui a fusé a dépassé toute imagination et entendement rendant inutile tout commentaire, «depuis des années, nous vendons des volailles pleins avec leurs viscères et même leurs pattes pour augmenter leurs poids, mais en parallèle, nous réduisons le prix par rapport au boucher du coin et aucun client ne s’est senti mal ou lésé». De toute façon, ajoutent-ils, c’est le client qui veut acheter du poulet plein en raison de son prix abordable et du bénéfice de ses tripes. Aucun commentaire.

La vente de viandes rouges d’origine douteuse en plein essor

Au niveau du marché hebdomadaire d’Arzew, un espace privilégié pour l’abattage clandestin, le commerce de viande de toute nature, non autorisé et non contrôlé foisonne et fait légion au vu et au su de toutes les autorités compétentes de contrôle.
Les potentiels clients de ces bouchers clandestins exposent leurs produits nocifs sur des étals de fortune survolés par des essaims de mouches, sont en majorité des pères de familles aux revenus financiers limités. Attirés par les prix concurrentiels de la marchandise proposée, ils foncent tête baissée sur cette occasion inespérée, cherté des viandes rouges oblige, même si cette denrée est empoisonnée, pourvu qu’il y est de la viande sur la meida du Ramadhan.

Courant derrière le gain facile, sans se soucier à aucun moment de ce qui peut advenir du malheureux consommateur livré à lui-même, car il est loin d’être protégé, ces suceurs de sang n’hésitent pas à égorger leurs maigres bêtes ou déplumer leurs volailles sur un tas de détritus en plein marché.

Les cas d’empoisonnement collectif à répétition qui se sont enregistrés ces dernières semaines et que la presse a étalés à profusion et à longueur de colonnes, auront encore une longue vie et seront indéniablement reproduits à chaque mois de jeûne.