La mise hors d’usage après un accident routier, avant-hier, du seul camion de transport des caissons à ordures, a mis les responsables communaux en charge du nettoyage devant le fait accompli, confrontés à une vraie crise de non enlèvement des ordures qui s’entassent dans les différents recoins de la ville pétrolière.
L’invalidation de l’engin roulant releveur des caissons à déchets ménagers endommagé avant-hier lors d’un accident routier spectaculaire et qui est bon maintenant à la casse met le service de nettoyage de la municipalité d’Arzew dans l’embarras, car comment maintenant peut-on débarrasser les ruelles de la ville
pétrolière de ces caisses pleines à craquer en ordures et qui sont entreposées en plein air sous le soleil.
Selon une source proche du parc roulant, le service de nettoyage ne dispose pas actuellement d’un camion fiable, le dernier engin en service est vieux et ne permettra nullement le nettoyage de la ville, car souvent en panne.
Celui-ci, devra désormais procéder au déplacement de 25 caissons par jour, éparpillés à travers les quartiers, notamment l’hôpital El-Mohgoun et surtout les différents marchés de la ville pétrolière et ce avec un moteur et des mécanismes de transbordement des bennes usés.
D’après nos sources, les responsables communaux, sont confrontés aux aléas du code des marchés des publics prohibant le gré à gré. Cette législation en vigueur, fait que l’APC d’Arzew, ne peut passer un contrat avec l’entreprise SONACOM Rouiba, pour l’acquisition d’engins neufs, car étant la seule entreprise d’industrie mécanique à produire les camions transporteurs de caissons sur le marché national. Même les concessionnaires de véhicules utilitaires exerçant en Algérie, ne disposent pas de ce genre de matériel mécanisé, car banni à l’étranger pour cause de pollution, alors que dans notre pays, on continue à jeter les ordures ménagères dans les grandes caisses.
A propos, par quel moyen vat-on se débarrasser des déchets qui emplissent les 25 caissons de la ville pétrolière ? Une grave crise de santé publique pointerait donc à l’horizon à Arzew ?
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