Après leurs multiples manifestations pacifiques«Les recrutements seront transparents»
Les nombreuses manifestations pacifiques de dénonciation et de colère effectuées ces derniers temps, par des centaines de sans-emploi au niveau de la ville d’Arzew, relatées dans nos différentes éditions de L’Echo d’Oran, qui ont abouti à des blocages successifs d’accès aux sièges de la mairie, de la daïra et de la zone pétrochimique, ont été entendues par les autorités locales et sécuritaires qui ont promis de prendre en charge leurs doléances consistant au pourvoi d’un poste de travail stable et de bannir tout recrutement basé sur le passe-droit et les interventions.
Après la rencontre, la semaine passée, du directeur exécutif de wilaya de l’emploi, M. Kessal, avec les chômeurs contestataires au niveau de la salle de spectacle El Mactaa de la ville, en présence du maire et du responsable de la sûreté de daïra, par laquelle une promesse a été faite aux présents pour une rencontre durant la même semaine, avec les DRH des complexes de la zone industrielle, afin de définir les besoins en postes de travail et de discuter des procédures de recrutement. A cet effet, afin de rasséréner les centaines de ces jeunes chômeurs pour l’octroi d’une éventuelle embauche permanente, le wali d’Oran, M. Zaâlane Abdelghani, a reçu hier au siège de la wilaya d’Oran, quatre représentants des chômeurs en présence du directeur de l’emploi, du directeur de l’ANEM, du maire d’Arzew et du responsable de la sûreté de daïra.
Les faux certificats de résidence, mis à l’index Selon les délégués des sans-emploi de la ville, «Le wali d’Oran nous a fait part qu’il est au courant de tout ce qui se passe à Arzew, notamment en ce qui concerne le problème des faux certificats de résidence qui est en cours d’enquête, du mauvais recrutement et du passe-droit et autres privilèges».
Continuant sur leur lancée, nos interlocuteurs, en remerciant le commissaire de la sûreté de daïra qui était à l’origine de cette audience, ont souligné que le premier responsable de l’exécutif de la wilaya leur a affirmé, après rencontre avec les directeurs des complexes de la zone industrielle d’Arzew, qu’il existe actuellement 181 postes de cadres et 100 autres postes d’exécution au niveau du complexe Solfert, ainsi que de 36 autres au niveau de la Force d’intervention rapide (FIR) en tant qu’agents d’intervention. D’autres réunions sont prévues avec les mêmes responsables de la zone pétrochimique pour dégager d’autres postes de travail en faveur des jeunes chômeurs locaux.
Toujours selon les délégués des sans emploi locaux, «Nous avons exposé la crainte d’infiltration de perturbateurs dans nos manifestations qui sont purement pacifiques et non conjoncturelles car elles datent depuis plus de cinq années, la réponse du wali fut qu’on soit très vigilants et entièrement sur nos gardes». Nos sources concluent en déclarant que des questions relatives aux 500 bons de chômage sont inscrits au niveau de l’agence ANEM d’Arzew dont la majorité des demandes sont pour des postes de l’exécution, du découpage actuel injuste des complexes de la zone pétrochimique dont la commune de Béthioua dispose de 80 % avec une population avoisinant 20.000 âmes et 20 % pour Arzew dont la concentration de la population dépasse allègrement les 102.000 habitants. En dernier lieu, selon les quatre représentants reçus, le wali leur a fait part qu’il les recevra lors d’une prochaine rencontre.
Aucun commentaire