Alors que les cités Khelifa Benmahmoud et Emir Abdelkader se trouvent déjà dans un état lamentable depuis plus d’une année, la localité d’El Mohgoun est en train de vivre à son tour le même calvaire, comme si les autorités locales se sont donné le mot pour défoncer au grand dam des automobilistes et des piétons, ainsi qu’à l’ensemble des citoyens de cette paisible localité.
En effet, une situation qui met dans la gêne, non seulement les automobilistes, mais aussi les commerçants à cause de la poussière qui s’élève à chaque passage d’un véhicule.
La dégradation de la chaussée dans toutes les artères de cette agglomération est devenue une préoccupation des citoyens qui ne sont pas contre l’opération de décapage entamée depuis plusieurs mois, mais pour peu quela situation soit rétablie dans les délais.
Et justement, c’est à propos du délai que les citoyens ne savent plus à qui s’adresser. «Des nids de-poules et des crevasses en plus de la poussière nous incommodent énormément», déplorent les riverains. L’opération en question a été entamée il y a plus de six mois, mais celle de bitumage n’a pas encore démarré.
La situation est devenue insupportable pour les automobilistes et notamment les opérateurs transporteurs qui voient en cette chaussée ou ce qui en reste, un champ de mines. La situation risque de perdurer comme c’est le cas des deux cités d’Arzew qui éprouvent les mêmes difficultés depuis plus d’une année.
Que ce soit en été ou en hiver, les commerçants et les riverains sont mis dans l’embarras, car faisant face soit à la poussière soit à la gadoue. Le problème ne semble pas relever de la compétence de l’APC d’Arzew, car celle-ci s’en lave les mains à chaque fois qu’elle est interpellée.
« Le problème n’est pas du ressort de la municipalité. Il s’agit d’un projet du PSD et c’est la wilaya qui devait s’en occuper», affirme-t-on du côté de cette collectivité locale.
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