Les habitants de la localité d’El-Mohgoun, rattachée à la commune d’Arzew, notamment ceux qui résident le long du boulevard principal, respirent à longueur de journée la poussière dégagée par le passage des milliers de véhicules de tous genres, sur une chaussée abrasée et laissée telle depuis des mois.
«Nous endurons l’agression de la poussière en permanence et nos magasins sont devenus cendreux», explique avec amertume un négociant dont le local est situé sur l’artère principale d’El-Mohgoun, autrefois axe routier névralgique reliant Oran à Mostaganem, via Aïn El-Bya et Béthioua. Quand il vente, c’est la catastrophe pour les habitants d’El-Mohgoun.
Ces derniers se posent d’ailleurs la question suivante dans l’espérance d’avoir des réponses: «Qui a permis de décaper la chaussée, alors qu’elle était dans un état plutôt meilleur qu’en ce moment?» La localité d’El-Mohgoun qui donnait l’exemple de propreté et d’hygiène public, paraît aujourd’hui comme un grand chantier poudreux, affectant la vie des riverains et donnant un coup sévère à la santé publique. Con- tacté par les soins du journal, un pneumologue ayant requis l’anonymat, dira que la poussière dégagée pouvait contenir de la silice, de la suie, des cendres et en particulier
du goudron.
Cette substance toxique est malheureusement éjectée dans l’air par le passage des voitures, souvent à vitesse
Plus ou moins rapide». Par conséquent, plusieurs personnes se plaignent actuellement de problèmes respiratoires,
Notamment les enfants et les personnes âgées. Rappelons, que la chaussée à El-Mohgoun a été décapée par les engins de travaux publics, il y a des mois, avant de mettre les voiles, laissant la localité dans une calamité totale.
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