De faux canards sur la Place «Rouge» d’Arzew

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LES GOÉLANDS SE PLAISENT BIEN AUTOUR DU JET D’EAU

Les habitués de la place 1er Novembre 54 ou comme dénommée place «rouge», constatent,  en ce moment, que les goélands adoptent un comportement contre leur nature de volailles devant vivre en milieu marin et préfèrent ainsi s’imprégner, non pas dans l’eau salée de la mer, distante de quelques mètres seulement, mais dans l’eau douce de  la fontaine qui se trouve au centre du square cité et qui est, entre autres, un  carrefour inévitable pour tous les Arzewiens.


Un spectacle éblouissant, vu qu’à la place de canards, on voit des goélands dans ce petit lac d’eau. Cette scène ne laisse  d’ailleurs pas les visiteurs de cette place indifférents. Bien au contraire, ces derniers essaient de comprendre pourquoi les gros oiseaux marins, baptisés en jargon ornithologique, «goélands argentés» ou en latin, «Larus argentatus», se trans- forment en  oiseaux terrestres, préférant vivre près de l’homme. 

On voit actuellement ces rapaces des mers, partout, disputant la voie publique, en trottinant même entre les  passants, sans voltiger, au même titre que les pigeons et les colombes. Les goélands font le voyage sud-nord, chaque année, en saison estivale pour rallier les mers d’Europe  et reviennent dans notre pays, lorsque l’hiver entre en vigueur sur le vieux continent. 

A leur arrivée cette année à Arzew, ils ont découvert le nouveau et fabuleux jet d’eau avec ses eaux désaltérantes et transparentes. Notons  que les goélands sont des oiseaux de mer omnivores, de par la nature de leur système digestif. Ils peuvent avoir un régime alimentaire comportant aussi bien des aliments  d’origine végétale qu’animale. 

En adoptant une alimentation  opportuniste, variable en  fonction de ce qu’elles trouvent ou de leurs préférences, les goélands font un ravage  parmi la meute voisine des pigeons. Ces derniers, plus petits de taille et vulnérables, se font décortiquer en plein ciel par ces rapaces de gros calibre. Un phénomène naturel qu’il va falloir suivre de près par les scientifiques et les adeptes de la nature et de la faune. 

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