La cité Zabana perd son lustre d’antan
La cité Zabana, était jadis, la fierté de la ville, un joyau architectural et un ensemble urbain unique en son genre du fait de ses spacieuses artères verdoyantes, de ses beaux et imposants immeubles, de ses aires de jeu très accueillantes et distrayantes et, surtout, de l’entretien très régulier des immeubles par les femmes de ménage dépendant des services de l’OPGI. Actuellement, cette cité a perdu énormément de son lustre pour devenir, tout simplement, une cité quelconque à la limite de la «gourbisation».
MÊME LES INSTITUTIONS DE L’ETAT SE METTENT DE LA PARTIE
En effet, outre le comportement intolérable de certains citoyens peu enclins au civisme et nullement prédisposés à vivre décemment en collectivité qui ont énormément contribué à faire de ce havre de paix une vraie catastrophe urbaine, voilà que les institutions de l’Etat à l’image d’Algérie Télécom, SEOR et autre Sonelgaz ou autres entreprises particulières se sont ,elle aussi, souvent mises de la partie en laissant, après la fin de leurs multiples chantiers, de vrais gouffres et autres cavités sur les chaussées.
Leur seul objectif était d’accomplir leur mission sans se soucier du champ de bataille laissé derrière eux, au grand dam des riverains qui continuent d’assister, impuissants, à la dégradation de leur cadre
de vie.
La commune d’Arzew, pour sa part, n’est pas tout à fait exempte de tout reproche de cet amer constat, puisqu’elle a tenu à laisser, elle aussi, son empreinte sur ce décor enlaidi et déformé par l’absence de bons sens et des effets néfastes de certains résidents. L’indifférence et le laxisme des structures de l’Etat qui, normalement, doivent veiller à présenter une prestation de service de premier ordre au profit de l’intérêt public aboutissant au confort du citoyen et à l’image de marque de la ville, ont énormément contribué à cette désastreuse situation.
Parmi ces tares et défaillances, constatées à la cité Zabana, figurent en bonne place les trottoirs défoncés et la chaussée dévastée, surtout à l’entrée de la cité. En effet, tous les riverains étaient enchantés de constater que la mairie de la ville a, enfin, émis un écho favorable à leurs nombreuses sollicitations et doléances pour retaper à neuf et paver les bordures de l’artère principale de la cité notamment à l’entrée de cet ensemble immobilier. Toutefois, la joie des habitants de cette partie de la cité et de tous les habitants en général était, hélas, de courte durée.
A leur grand étonnement, le chantier de pavage en question s’est arrêté il y a de cela presque deux années sans qu’aucune explication convaincante ne fût donnée par la commune. site web ville d'arzew, lors de l’arrêt subit de cette opération de pavage avait sollicité des explications à certains élus qui avaient affirmé, à l’époque, que le chantier allait reprendre dans un délai très proche.
UN CHANTIER, EN SOUFFRANCE DEPUIS DEUX ANNÉES
Il y a presque deux années de l’annonce de cette confirmation et rien n’a été repris. Le plus grave est le fait que les trottoirs des chaussées devant être dallées ultérieurement ont été défoncés et laissés dans un état de dévastation et de ruine donnant un aperçu de plus à l’état de désolation qui caractérise cette cité, joyau
de l’urbanisme moderne.
Durant les dernières chutes de pluie de l’année passée, nous avons été témoins d’une piteuse scène où de petits élèves sortis de l’école voisine, voulant regagner leurs domiciles, trouvaient des difficultés à se frayer un passage sur la chaussée défoncée ou sauter les cavités pleines d’eau des trottoirs enlevés par les pelles mécaniques. Il a fallu l’intervention de jeunes gens pour leur faciliter cette tâche très ardue pour leur jeune âge.
Les nuages de poussière en été et les eaux stagnantes et la bourbe, engendrés par ces fosses lors des jours de pluie rendant la circulation très contraignante, sont les aléas de cette tragédie.
Aucun commentaire