L’entreprise sommée de reprendre les travaux
Certains quartiers de la ville d’Arzew, à l’image des cités Benboulaid, Khalifa Benmahmoud (ex-Le Complexe) ou la cité Zabana ont connu dernièrement, au grand bonheur des résidents, une opération d’installation de nouveaux poteaux d’éclairage public.
La concrétisation de ce projet, inscrit dans le programme communal, est intervenue, quoique tardivement, pour donner satisfaction aux habitants de ces ensembles immobiliers périphériques urbains qui ont dénoncé, à maintes reprises le mauvais état de l’éclairage public de leurs cités dû à un mauvais entretien ou à la détérioration de nombreux supports d’électricité. Toutefois, après un éphémère soulagement, ces résidents ont vite déchanté après avoir constaté le revers de la médaille de cet embellissement qui a laissé, après le travail fini de vrais cratères pouvant occasionner de réelles menaces pour la population locale.
Heureusement par le biais de notre journal qui a été la tribune des habitants, la commune a pris en charge ces préoccupations en sommant l’entreprise de réviser et de corriger son travail. En effet, c’est agréable un lampadaire tout beau et tout neuf, donnant une lumière nocturne intense à partir de lampes au sodium très puissantes, mais le danger engendré par les gouffres béants laissés en fin de travaux, à proximité de chaque poteau, donne un goût d’inachevé à cette réalisation au profit de l’intérêt public.
Les ratages à la pelle de l’entreprise réalisatrice
Le même désagrément a été constaté au niveau de la cité Zabana, au lieu de remettre les nouveaux poteaux sur les socles des anciens en procédant uniquement à la jonction des fils, l’entreprise privée chargée de ce travail a tout simplement rasé l’ancien lampadaire au niveau de la base pour implanter le nouveau à un mètre de distance en procédant, sous une légère couche de terre, à un branchement de câbles non conventionnel et non conforme tout en laissant des trous béants et des fils mal raccordés apparents dans certains endroits.
Même la mise à la terre pour éliminer tout risque d’électrocution a été négligée. Certains habitants, très inquiets sur la survenance d’éventuels périls pouvant toucher leurs enfants, nous ont contactés pour dénoncer ces malfaçons et attirer les autorités locales sur le danger de ces grandes crevasses laissées à l’abandon et les câbles mal enfouis sous terre et sur les conséquences d’une électrocution due à une infiltration d’eau de pluie, aux eaux stagnantes remplissant les cavités abandonnées ou de soulèvement de poussière.
Des câbles mal enfouis, risque certain d’électrocution
La commune mise au courant de cet éventuel risque a pris en charge le problème en sommant toujours l’entrepreneur de trouver la solution correcte et conventionnelle pour remédier aux malfaçons constatées.
Le problème a été résolu à moitié par l’élimination des gouffres béants et la cimentation des nouveaux socles. Reste, cependant le problème crucial de la jonction des câbles sous terre qui ne sont pas conformes, car nécessitant des boites de jonctions spéciales et la défectuosité, depuis leur installation, de deux candélabres sur les 40, installés situés en pleine artère principale de la cité juste près de l’annexe de l’état civil. Sollicité sur ce constat, le vice-président de la commune, M. Dif Amar, nous a affirmé que ce problème sera encore pris dès cet après-midi.
La question qui taraude l’esprit du simple citoyen est à savoir comment arrive-t-on à choisir une entreprise professionnelle qui, à chaque fois, est sommée de faire son travail correctement et si la réception par les initiateurs, dûment mandatés, de certains projets d’envergure ayant pour objectif le bien-être de l’administré, son confort et sa satisfaction et donner une meilleure image de la ville est sujette à un contrôle rigoureux. Gérer l’argent du contribuable est une lourde responsabilité.
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