Une hausse importante a été enregistrée ces derniers jours. Une petite virée au niveau de quelques marchés (benboulaid/plateaux) permet de constater une hausse sensible. Les légumes ont connu une hausse qui varie entre 10 et 20 DA le kilo. La pomme de terre est cédée entre 60 et 50 DA le kilo alors qu'elle était cédée entre 35 et 45 dinars le kg la semaine dernière au niveau du marché de centre ville. Les carottes à 50 dinars, les navets à 80 dinars et l'oignon est passé de 20 dinars à 40 voire 50 dinars. Le poivron est proposé entre 100 et 120 dinars le kg. Quant à la tomate, elle affiche un prix entre 60 et 80 DA le kilo, contre 50 à 60 DA il y a quelques jours seulement. Les haricots verts à 140 DA le kg contre 100 DA affichés précédemment et la salade à 80 DA contre 50 DA.
Au niveau de quelques commerces implantés à arzew, le prix des pommes est passé de 260 dinars à 360 dinars, la pêche est passée de 120 dinars à 200 voire 260 dinars le kilo, les cerises de 450 à 650 dinars. Les prix des bananes, pastèque, melon n'ont pas été touchés par cette hausse.
Les viandes également suivent la même tendance. Ainsi, le kg de viande ovine est proposé entre 1.300 et 1.500 le kilo. Le poulet entre 290 et 300 dinars le kg entier, et 350 à 370 DA au détail. Mais comme d'habitude, les citoyens achètent sans rechigner et même en grandes quantités. « Je ne peux faire mes courses au mois de Ramadhan, notamment durant ces journées qui s'annoncent très chaudes. C'est pour cela que j'ai fait quelques provisions », affirme une ménagère. D'autre part, un plan d'action a été engagé afin de stabiliser le prix des viandes blanches durant le mois de Ramadhan caractérisé par la forte demande sur ce produit.
Dans le cadre du plan Syrpalac, des quantités seront mises sur les étals au moment opportun et en fonction de la demande, et ce dès le premier jour du mois sacré.
En dépit de ces mesures, c'est devenu une tradition, les prix des viandes rouges et blanches et même des fruits et légumes connaissent une hausse à l'approche du mois de Ramadhan. Les autorités semblent incapables de réguler le marché des fruits et légumes, laissant le consommateur livré à la seule loi de l'offre et de la demande.
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