176 postes de travail pour les diplômés universitaires à l’ANEM d’Arzew

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Au moins 176 postes de travail au profit des universitaires auraient été sollicités durant le mois de mars en cours par les différentes unités pétrochimiques domiciliées au niveau de la zone industrielle, apprend-on d’une source proche de l’Agence Nationale de l’Emploi (ANEM).

Les 176 postes de travail de cadres supérieurs à des postes techniques pour des universitaires ont été formulés durant uniquement le mois de mars courant,  par des complexes de la zone industrielle. 131 postes demandés par le groupe Aval de Sonatrach, 30 par le complexe CP 1/Z (ex ENIP), 09 postes pour la DRIZ en tant que techniciens d’intervention et 06 pour la société Naftal pour des candidats possédant des BTS en comptabilité et TS en hydrocarbure. 

Dans le même contexte,  la société privée NEWREST,  travaillant comme sous-traitant pour le compte du complexe pétrochimique RTO,  a sollicité le recrutement  de 19 agents polyvalents (chefs et aide-cuisiniers).

La société Turc chargée de la construction de l’hôpital de Gdyel et la société immobilière chinoise CCECC, en charge de la l’édification d’un programme immobilier dans la daïra citée, demandent  20 maçons, plâtriers et manœuvres entre autres. 

Toutes les listes nominatives des potentiels répondant aux profiles exigés auraient  été transmises aux complexes demandeurs, fait savoir notre interlocuteur, comme l’exige la réglementation en vigueur. Ceci dit, les différents postes de travail offerts par les nombreuses entreprises chargées de la gérance de certains complexes à l’image d’Orascom, d’Albertini ou de Tosyali, sont de nature  CDD (contrats à durée déterminée).


Selon la même source d’information, aucune offre d’emploi n’a été déposée durant la même période au profit des non universitaires (Ouvriers, manutentionnaire, exécution) qui représente plus de 80% des demandeurs d’emploi résidant dans la ville pétrolière Arzew, ce qui n’atténue en aucun cas la crise du
chômage et pas des moindre,  sévissant ces derniers temps avec la grogne montante des chômeurs locaux.

Ces derniers, selon certaines informations véhiculées par «radio trottoir», comptent fermer (Aujourd’hui Dimanche) tous les accès de la commune d’Arzew, y compris celle des élus, dans une action d’escalade de leur revendication à plus de justice sociale dans la politique de l’emploi. 

A noter qu’en fin de semaine, jeudi  matin plus précisément,  plus de 100 jeunes chômeurs, avaient «enchaîné» l’accès principale de la mairie locale, empêchant les responsables municipaux à rejoindre leurs postes de travail par l’issue de secours, se trouvant derrière la façade principale du siège communal.             


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