Plusieurs caniveaux d’égout à
Arzew ont été littéralement submergés par les pluies torrentielles de ces
dernières 48h, transformant le centre de la ville pétrolière en un vrai
marécage, débordant d’eau noirâtre, écœurant les passants qui s’apprêtaient à
se rendre dans les mosquées pour y accomplir la prière du vendredi et ce,
par ses odeurs insupportables. Et pourtant, le réseau du centre de la ville
d’Arzew a complètement été réhabilité, durant l’exercice communal (2007/2012),
avec une enveloppe financière de
2,7 milliards de centimes,
scindée sur le trésor communal et ce, dans le but
justement de mettre un terme au retouret à la remontée des eaux usées en plein
centre-ville. Seulement la réalité plaide pour le contre sens, puisque le déversement des eaux utilisées
sur les artères vitales
persiste à nos
jours et ce malgré les sommes faramineuses
englouties pour
mettre au
point un systèmed’égout fiable pouvant contenir les eaux usées sou terraines.
A noter que ces mêmes eaux jaillissent des égouts
juste aux moments des intempéries, ce qui prouve que les canalisations servant
à la réception des eaux plu viales sont jumelées quelque part avec le réseau
des eaux uses.
Et c’est là donc que réside le problème, vu
qu’un avaloir est un dispositif équipé d’une
grille en fonte, destinée à recueillir
les eaux de
pluie ou de nettoyage des
sols seulement,
alors qu’un
égout est un
conduit destiné à collecter et à évacuer les
eaux utilisées,
produites par l’activité humaine comme les
eaux de lavage, de drainage ou encore les eaux ménagères. De l’avis d’un
technicien en hydraulique, les deux réseaux cités doivent être dissemblables, afin d’éviter l’obstruction des
canalisations drainant les fluides utilisés, par le volume grandissantdes eaux
pluviales.
Le phénomène de l’éclatement du réseau
d’assainissement est signalé à chaque pluviométrie, près de l’école Cheïkh Bouâmama,
ex-Ecole du centre et les riverains Lancent un appel de détresse à l’intention
des services concernés pour la prise en charge de ce Problème les paralysant A
juste titre d’une façon concrète et durable.
En attendant ces solutions qui tardent à se
concrétiser, les habitants d’Arzew continuent d’éviter le centre-ville durant
les précipitations, sinon ils doivent tremper leurs pieds dans les eaux usées!
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