Le même décor a été constaté à Arzew, qui a pris durant les deux premiers jours de cette fête religieuse les allures d’une ville morte et fantomatique: point de locaux commerces et de boulangeries ouverts, absence criarde de transport et inexistence de pharmacies à part une ouverte dans la soirée.
De ce fait, toutes les mesures et dispositions prises par qui de droit sont bafouées et reléguées au second plan par des commerçants et autres prestataires de service sensés assurer une permanence durant ces jours de fête.
Ainsi, les Aïds se suivent et se rassemblent et les listes des permanences s’établissent et annoncées en grande fanfare sans concrétisation et aucune mesure coercitive n’est prise à l’encontre de ceux qui font fi des lois républicaines.
Le citoyen ne rentre pas dans les considérations internes des professionnels qui s’abritent sous l’alibi de l’absence des commis et autres employés partis passer la fête très loin en famille. Détenant un agrément de l’Etat (registre de commerce) pour assurer une activité professionnelle, le commerçant doit se soumettre aux lois régissant sa corporation professionnelle et de ce fait, ne peut pas agir à sa guise et comme bon lui semble.
Au fait, les services concernés ont-ils procédé à un contrôle pour dénoncer les commerçants défaillants devant assurer la permanence en ce jour de fête? Y aurat-il des mesures à entreprendre contre les récalcitrants? Seul l’avenir nous le dira dans l’attente du prochain Aïd.
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