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 les habitants de Akid Othmane (ex-Cap Carbon), une localité côtière dépendante de la commune d’Arzew, montent au créneau pour dénoncer les malfaçons et le non-respecprésumés des  normes constatés dans l’opération entamée par une entreprise privée de travaux publics, en charge du revêtement de l’esplanade surplombant leur frange maritime en dalle de sol.  Ces mêmes citoyens furieux, affirment que les dits travaux de matériaux pour recouvrir la partie Supérieure de l’esplanade afin d’offrir une surface continue à la circulation seraient sujets à des «malfaçons», d’autant que le carrelage est entreposé directement sur une couche infime constituée de sable de carrière et sans une mouture de ciment,  de la même façonque le groupage des pavés sur les trottoirs. Selon les riverains ayant pris attache avec la rédaction pour étaler ce problème, la pose de la couche de base, àsavoir  le sable de carrière, sefait sans mélange de ciment. «Ces deux matériaux de construction devraient en principe être mélangés et ce,afin de surseoir la couchesupérieure», dira un habitant de Cap Carbon exténué, ce qui devrait selon notre interlocuteur: «bien niveler la chaussée et ce,  comme l’exigent lesnormes dans ce genre d’opération. Ceci dit, les interrogations des riverains se focalisent actuellement sur ce «bâclage» présumé et réclament entre autres l’arrêt de ce gaspillage des deniers  publics, car ces carreaux ne tiendraient pas la durée d’une saison, soutiennent les villageois, surtout que l’esplanade en question jouxte la crique humide du Cap Carbon avec ses vents coriaces et ses pluies salées.  Soulignons, pour notre part, que nous avons posé le problème au directeur de l’administrationCommunale d’Arzew, lequel, nous a assuré que les services techniques suivaient de près les projets municipaux et que des sanctions seraient mises en branle en cas de défaillanceOu d’imperfection. Le point fort dans cette question est sans nul doute la vox populi.